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Montevideo

Photo du rédacteur: Jo et SylvieJo et Sylvie

27 juillet :

Nous prenons notre dernier petit déjeuner et disons au-revoir à toutes ces personnes avec qui nous avons partagé des moments inoubliables. Bonne chance pour vous tous et merci de vos sourires, de vos explications, de votre temps. Il y a une partie d’émotion car nous avons participé au quotidien à la vie de ces hommes marins qui ont choisi ce métier loin de leurs familles.

Nous garderons un très bon souvenir de cette traversée en bateau.

Nous rapprochons le camping-car à proximité de la passerelle de sortie. Nous remercions le commandant avec une bonne poignée de main. Il nous souhaite bon voyage et nous lui souhaitons une bonne retraite.

C’est Socorro, un agent de KMA-Uruguay qui nous prend en charge pour nous accompagner jusqu’à la sortie du port. Elle montera avec nous dans le véhicule pour nous guider et nos amis Suisses nous suivront. Nous roulons dans le port de Montevideo et saluons d’un dernier regard le bateau ‘Grande Buenos Aires’ .

Nous devons faire une halte devant un poste où deux personnes nous demandent d’avancer lentement. Nous devons sortir du véhicule quelques instants. Le camping-car va passer au scanner. Le contrôle est de détecter la présence d’armes ou autres objets douteux. Bref, munis de ce document, nous remontons dans le véhicule direction la douane. Socorro qui parle aussi le français nous explique les modalités avant de quitter l’espace portuaire.

A la douane, il nous est remis un document important pour la suite du voyage appelé ‘importation temporaire’ du véhicule. Cet imprimé est délivré à l’entrée d’un pays du Mercosur indiquant la durée maximale de séjour du véhicule dans le pays. Ce document est à restituer à la douane de sortie du pays.

Nous échangeons avec Socorro nos mails et prenons quelques photos pour immortaliser ces premiers instants sur le sol Uruguayen. Nous embrassons nos amis Suisses en leur souhaitant bon voyage, peut-être nous rencontrerons-nous dans5 ou 6 mois aux alentours de Santiago au Chili…

Il est 10 :00 du matin et nous franchissons le poste de sortie du port. Nous voici dans la capitale de l’Uruguay à présent qui marque le début de notre aventure. Le soleil n’est pas au rendez-vous, il fait gris et parfois il tombe quelques gouttes de pluie.

Le programme du jour va être chargé… Nous allons chercher dans un premier temps une place pour stationner kokopelli . Nous garons le véhicule et entrons dans un bureau afin de donner notre numéro d’immatriculation pour établir un ticket de stationnement. La personne ne peut pas enregistrer notre numéro car c’est une plaque française et elle nous indique que nous n’avons rien à régler.

Nous partons dans le centre de Montevideo. On s’y retrouve rapidement car à chaque croisement de rue sont indiqués les numéros des maisons, par exemple rue sur ’25 Mayo’ de 699-999…. Cela facilite nos déplacements.

Nous effectuons dans un premier temps du change. Chouette cela va nous permettre de pouvoir nous restaurer. Nous passons devant un salon de coiffure ‘peluquera’ et décidons d’entrer. Sylvie sera prise en charge et nous échangeons avec la patronne qui parle très bien le français, une chance pour expliquer le style de coupe à faire..... Sylvie angoissait tant !

Nous avons élu la place ‘plaza independencia’ pour déjeuner sur un banc et profitons du wifi pour appeler nos familles et consulter nos mails.

Nous rendons visite à Waves Logistics, notre assureur du véhicule pour le Mercosur et rencontrons Rachida, très sympathique qui nous renseigne sur l’Uruguay.

Nous regagnons le camping-car et stoppons dans un magasin afin de faire remplir notre bouteille de gaz. Ensuite c’est dans une station service que nous ferons le plein d’eau.

Nous irons établir notre premier bivouac sur un parking situé en contre-bas de la corniche (ramble), face à la mer. Nous sommes satisfaits de notre première journée, nous avons du gaz, de l’eau, des courses, notre assurance, contacté la famille, bref nous pouvons nous ‘poser’ et passer notre première nuit en Uruguay ! En plus depuis kokopelli, nous captons un wifi gratuit à proximité. Tout va pour le mieux.

Sur ce parking, il y a des voitures qui arrivent, les occupants savourent le maté tout en contemplant la mer. C’est curieux de voir tout ce petit monde venir passer une heure puis partir.

Cet emplacement aurait reçu un ‘5 étoiles’ si nous n’étions pas arrivés en ‘fin de semana’. Les fins de semaine sont des moments à priori sacrés pour les Uruguayens, ils font la ‘fête’ et ce parking devient à la nuit tombée un lieu de retrouvailles de bandes de jeunes qui mettent de la musique au maximum et organisent du ‘racing-car’ avec des voitures transformées en bolides de courses. Autant dire que nous n’avons pas ‘très’ bien dormi…

28 juillet :

Ce matin du 28 juillet, des sportifs viennent déposer leurs véhicules avant d’aller marcher ou courir le long d’une longue plage. Beaucoup de personnes feront une halte devant le camping-car,

certains prendront en photo l’adresse du blog inscrite sur le capot moteur. Nous échangerons avec d’autres sur le voyage que nous entreprenons. Nous ne savons pas parler espagnol mais les quelques mots sortis permettent d’échanger et de se faire comprendre !

Il y a un marché et décidons d’aller s’imbiber de l’ambiance Uruguayenne au milieu des locaux. C’est un très beau marché, très coloré riche en fruits et légumes, des gens souriants et agréables sont toujours prêts à nous aider. Nous oublions un instant que nous sommes en hiver et que le ciel est gris et savourons ces premiers moments si loin de la France.

Il nous arrive aussi d’être félicités pour être champions du monde au football, je les rassure car je n’y suis vraiment pour rien.

Dans l’après-midi, un jeune couple se rapproche du camping-car. Les voyant très curieux, ne nous pouvons pas refuser d’ouvrir la porte pour lancer un ‘Holà, qué tal ?’. Ce jeune couple nous apprend qu’ils sont français et en plus c’est qu’ils habitent le même village que nous en France. Bref, bonne partie de rigolades et discussions sur notre voyage. Ce jeune couple termine une partie de leurs études et vont rentrer pour la France.

Le soir arrivant, nous souhaitons rester au même endroit mais en se reculant un peu plus de notre place de la veille afin de ne pas subir la ‘fiesta’ de la veille durant le nuit. Hélas ce fut pareil car un week-end suppose le vendredi soir et le samedi soir….

29 juillet :

C’est curieux comme l’ambiance du parking est totalement différente le jour revenu. Quoiqu’il en soit, nous préparons le camping-car pour quitter Montevideo.

Quitter Montevideo oui mais à quelle heure…. Nous avions prévu de partir fin de matinée…..

Il devait être 11 :00, un couple de notre âge passe devant le camping-car et nous commençons à discuter. Carlos et Jimena, un charmant couple Chilien font aussi un voyage en camping-car. Carlons pointe du doigt son véhicule parqué non loin de là. C'est un camping-car qu'il a fait venir d'Allemagne et dont l'implantation est presque identique au notre.

Il fait trop froid pour continuer à discuter dehors et nous les invitons à rentrer. Nous parlons de tout et de rien, de leur voyage qui va se terminer dans une semaine et le notre qui commence à peine.

Ce couple est très sympathique et bien sur nous échangeons nos cartes et le rendez-vous est pris pour janvier ou février de passer chez eux à Chillian au Chili pour un barbecue (asado). Ils veulent nous emmener voir le volcan Chillian.

Nous allons prendre quelques photos avant de quitter la ville non sans regrets, Montevideo ne nous accroche pas plus.

Nous prenons la route en direction de Colonia de Sacramento par la ruta 1. Aidé de l’application Ioverlander qui renseigne sur des points de bivouacs, nous décidons de passer la nuit à San José, un petit village qui possède un grand parc avec forêt de palmiers et d’eucalyptus.

Le coin est super calme, cela va nous permettre de récupérer des deux nuits passées à Montevideo. La gérante nous invite à nous enregistrer auprès du poste de police situé à proximité puis nous indique notre emplacement, nous pouvons nous connecter à l’électricité et avoir de l’eau. De plus, nous stationnons devant une tonnelle qui possède table et chaise avec un barbecue. Bref un petit coin de paradis avec une nuit très calme.

Prochaine étape, visite de San José...

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