
07 aout :
Alors que nous savourons notre petit déjeuner, un couple s'approche de la fenêtre et souhaite nous parler. L'homme est d'origine de Marseille, son épouse Uruguayenne et ils tiennent un restaurant depuis 15 ans ici. Le monde est petit...

Avant de quitter Punta del Este, nous repartons au port qui se situe à moins de 100 m de notre bivouac. Nous croisons deux 'lobos marinos' (loups de mer) à qui nous disons 'au-revoir' et allons regarder le travail de pêcheurs rentrés de la pleine mer et occupés à décharger leurs bateaux.
Nous partons ensuite récupérer notre linge laissé à une lavanderia la veille. Nous avions une petite crainte car nous avons eu du mal à expliquer la différence de lavage entre linge délicats et autres. Nous avions peur de retrouver des polaires non plus en XL et M mais en S..... lol....
Bref, le résultat a été parfait et la gérante du magasin très rassurante.
Nous quittons ensuite Punta del Este en gardant un bon souvenir et promettons à Horacio, notre gardien 'privé' de kokopelli durant ces deux jours de lui envoyer les photos prises avec lui dès que nous aurons du wifi. Voilà près de trois semaines que nous sillonnons l'Uruguay et sommes épatés de la gentillesse de la population. Est-ce propre au pays ou est-ce parce que nous venons de 'loin' avec notre 'casarodante'....

Sur les conseils d'Horacio, nous décidons de suivre la côte au plus proche de la mer en continuant vers l’est pour arriver à ‘La Paloma’, une autre station balnéaire mais plus sauvage, c'est à dire sans immeubles située dans le département de la Rocha.
La frontière avec le Brésil n'est plus très loin mais nous souhaitons encore voir des paysages de l'Uruguay.
Nous trouvons un emplacement face à la mer. Le vent souffle et on entend très fort les vagues de l'atlantique venir se fracasser sur la plage.
08 aout :
Bercés par le balancement du camping-car avec les rafales de vent, nous traînons à nous lever. Nous ne souhaitons pas laisser le véhicule isolé, nous partons stationner dans le village et passons à l’office de tourisme. La personne nous informe que 3 baleines étaient visible depuis le phare ce matin même. Tant pis nous avons raté ce rendez-vous et comptons bien nous rattraper dans quelques mois lorsque nous serons à 'Peninsula de Valdez' en Argentine.
Nous continuons notre découverte à pieds, le tour de la station est vite fait.
Derrière l'office du tourisme nous contemplons l’ossature d’un squelette de baleine placé sur une allée faite de gazon. Bon ce n'est pas celle-ci que l'hôtesse de l'office du tourisme voulait parler mais c'est mieux que rien et sommes impressionnés par la taille de ce cétacé.
En continuant vers la mer, nous arrivons au phare 'Santa Maria', mis en place en 1874.
Nous revenons en direction du centre en longeant la plage faite de rochers et de sable.
De retour au camping-car, nous apercevons un autre camping-car derrière nous immatriculé dans le 26 en France. C’est le premier que nous croisons et échangeons quelques mots sur les périples.
En regagnant notre véhicule, Sylvie relève la présence d’un papier placé sous un essui-glace. Est-ce une amende…. Non tout simplement un sympathique message de personnes originaires de Digne les Bains et qui habitent ici depuis quelques années. C'est plus qu'une certitude et cela n'est plus à démontrer, 'le monde est 'vraiment' petit'….

Nous partons en direction de Cabo Polonio, toujours en direction de l’Est.
Cabo Polonio est aussi une station balnéaire situé dans le département Rocha mais plus exactement dans un parc national naturel. L'accès est uniquement rendu par des véhicules-bus 4*4 depuis le un centre d’information. L'employé nous informe qu'il y a eu un cyclone à quelques 800 kms sur l'océan et que cette météo va encore durer quelques jours. Nous pouvons faire la visite mais sous la pluie ce serait bien dommage.
Nous décidons de poursuivre jusqu'au village voisin 'Punta del Diablo', et revenir ici dans un ou deux jours lorsque le temps se montrera plus clément.
Sur la route nous croisons de grands espaces de lagunes et prairies, des oiseaux et des maisons originales. Il pleut toujours et l'accès dans Punta del Diablo est rendu difficile d'accès, l'axe principal se transforme vite en chaussée non goudronnée et chaque rue est faite de terres. Kokopelli n'est un véhicule tout terrain, nous décidons de quitter cet endroit avant de s'enliser sur un sol de plus en plus boueux pour ne pas dire glissant.
Nous devons chercher un bivouac pour la nuit et décidons de retourner à La Paloma que nous connaissons. De plus nous devons faire le plein de gasoil et il y a là une station qui possède du gasoil '10 S'. C'est cette qualité à faible teneur en soufre recommandée pour nos véhicules européens récents.
09 aout :
Il pleut très fort et les poussées de vent balancent un peu le camping-car. Nous trainons ce matin et profitant d'un wifi 'ouvert', nous gérons mails, appels avec la famille et les amis, gestion des dépenses....
Le temps semble revenir au beau mais le vent n'a pas cessé. Nous repartons pour Cabo Colonia qui se situe à une trentaine de kms.
Une fois arrivés, nous cherchons une place sur le parking et là c'est le baptême : premier enlisement dans une boue fraîche ! Impossible d'en ressortir. Bien sur nous disposons de plaques de dé-sensablage mais trop 'fainéant' pour les sortir et commencer à creuser pour les glisser dessous, je préfère aller demander de l'aide au patron du centre touristique qui vient avec son véhicule 4*4 et voilà que kokopelli est remis sur le bon chemin en 2 minutes.
Prochaine étape : Visite de Cabo Polonio