
13 août :

Nous quittons Coronilla après une nuit calme et reprenons la route '9' pour Chuy est la ville frontière qui sépare l’Uruguay du Brésil.
Nous avions entendu qu’au passage de frontières en Amérique du Sud, il fallait ne pas avoir de produits laitiers et autres produits frais tels que fruits – légumes. Nous avons donc placé le frigo en mode ‘régime maigre’ afin de ne pas avoir de problèmes.
Nous arrivons au poste frontière Uruguayen. Nous présentons nos passeports et remettons le papier ‘importation temporaire’ du véhicule qui nous avait donné à notre arrivée. Bing, bing 2 tampons sur nos passeports et nous voilà autorisés à quitter le pays.
Avant de passer le poste frontière d’entrée au Brésil, nous faisons une halte dans la ville de Chuy, une ville sans intérêt hormis le fait que c’est une zone ‘duty free’. Nous notons une fois de plus la gentillesse des Uruguayens lorsque nous cherchons une place pour stationner kokopelli et qu’une personne nous propose de se garer devant chez lui et le must c’est qu’il s’adresse à son chien de garde pour lui confier la surveillance du véhicule.
Nous flânons de magasin en magasin par curiosité sans chercher quelque chose en particulier. Les prix affichés ici sont intéressants pour tout ce qui est alcool, le reste parfums, matériel informatique, vêtements sont des prix qu’on trouve partout ailleurs. Nous profitons d’épuiser les quelques pesos uruguayens qui nous restent et passons à un bureau de ‘cambio’ pour changer de l’argent Brésilien. Les maisons sont colorées et ce qui nous frappe c'est de voir de gros engins 4*4 circuler mais aussi des charrettes poussées par un cheval.
Nous reprenons la route et stoppons au poste ‘immigration’ d’entrée au Brésil. C’est le ‘vrai’ premier poste frontière que nous allons passer et nous nous demandons comment cela va se dérouler. Vont-ils fouiller le véhicule, allons-nous comprendre la paperasse ?
Nous passons à un premier guichet, rédigeons un imprimé reprenant les informations de nos passeports et là de nouveau bing, bing, la personne nous tamponne nos passeports. Nous voici ‘autorisés à entrer’ au Brésil. Nous allons faire enregistrer kokopelli à un autre guichet. La personne parle anglais et nous invite à patienter le temps qu’elle rédige le document d’importation temporaire.
Elle nous remet le document qui sera à présenter à la sortie du pays et nous explique les modalités si nous souhaitons poursuivre le séjour au-delà de la limite des 3 mois.
Nous repartons vers kokopelli et passons le poste frontière sans contrôle du véhicule.
Comme le dit la chanson.... 'Joseph est au Brésil'.... Sylvie aussi...

Nous nous arrêtons à un magasin pour 'recharger' le frigo. Nous constatons une différence de prix par rapport à l'Uruguay. Tout est moins cher et profitons de se lancer dans une cure d'avocat et de papaye...
En bordure de route nous rencontrons des agriculteurs qui vendent leurs produits.
C'est fait, le frigo 'déborde' de denrées...

Nous cherchons ensuite une station service afin de faire le plein de gasoil. Il existe plusieurs types de gasoil que ce soit en Uruguay comme au Brésil. Chaque fois, nous préférons choisir le plus raffiné contenant une faible teneur en soufre. Bien sur le prix est différent mais c'est un gasoil adapté à un véhicule européen.
Nous trouvons une station et sommes ravis de faire le plein ! Si le litre de gasoil en Uruguay était de 1.65 € voire 1.70 €, ici le litre passe à 0.86 €. Autant dire que nous apprécions beaucoup cette différence.
Nous sommes en fin d'après-midi et devons chercher un bivouac pour la nuit. Nous avions entendu parler de l'insécurité au Brésil et si jusqu'à présent nous avons pu faire du bivouac 'sauvage', nous adopterons une autre conduite dans ce pays qui connait beaucoup de différence de classe sociale.
Mais pas pour cette fois-ci car nous avons quitté l'axe d'une grande route pour se diriger vers une petite station balnéaire de bord de mer.
Arrivés sur la place principale de cette station presque 'déserte' en cette période de l'année, nous sommes l'attraction principale par la population qui est toute contente de voir un camping-car. Bref trois personnes vont nous aider à stationner. Au moins là pas de risque d'accrochage en faisant les manoeuvres !....
Prochaine étape : PRéserve Ecologique de Taim