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Rodéo à San Javier

Photo du rédacteur: Jo et SylvieJo et Sylvie

15 septembre :

Nous quittons Balneario El Condor et au programme du jour, se rendre au rodeo à San Javier, non loin de l’unique route ‘ruta 3’ qui descend vers le sud.

Nous entrons dans un tout petit village presque désert et commençons à nous demander si l’adresse est bonne. Nous nous arrêtons à la hauteur d’une jeune fille dans une ruelle, elle nous indique l’endroit à quelques kilomètres.

Nous poursuivons notre route à travers un ripio total, un chemin fait de terre et de poussière…. L’apparence extérieure de Kokopelli lavé il y a quelques jours prend des teintes ocres et beige.

Nous arrivons à l’entrée qui débouche sur un large champ clôturé et stationnons non loin des chevaux. Il y a déjà beaucoup de monde.

Tout autour du champ des voitures sont stationnées et des familles se réunissent devant le spectacle tout en dressant une table pique-nique pendant que des hommes vont chercher du bois mort aux alentours pour démarrer un feu de camp et faire un assado, le ‘barbecue’ par excellence d’Argentine.

Depuis une tribune, un homme joue de la guitare tout en chantant.

A ses côtés, un animateur commente au micro les compétitions des gauchos qui se déroulent sur le terrain.

Nous faisons le tour de ces réunions de famille, il règne une bonne ambiance et souvent il nous arrive de discuter avec des personnes.

C’est curieux de voir toutes ces tenues qui relèvent de l’authentique, nous voici au cœur d’une fête de village, une chance dans ce périple !

Nous arrivons enfin devant la ‘cantina’ où l’activité bat son plein, des quartiers entiers de viande grillent à proximité de braise et sont mis en vente au poids. Cela dégage une bonne odeur de barbecue et comme il est l’heure, nous achetons une part pour deux, une seule part non pas pour se montrer ‘oncle picsou’ mais nous ne sommes pas aussi gros consommateurs de viande comme le sont les argentins !

Nous retournons au camping-car, et dressons la table afin de déjeuner en débouchant pour l'occasion un petit 'malbec'. Beaucoup de personnes intriguées par la présence d’un camping-car étranger viennent nous saluer.

Le propriétaire des chevaux sauvages se montrera très curieux sur notre voyage. Puis nous rencontrerons Marita et son mari francisco ; Marita rêve d’avoir un camping-car et demande à Sylvie de visiter notre petite maison.

Puis viendra le passage de l’organisateur qui m’autorisera à monter sur une monture. Nous mangerons rapidement notre viande refroidie après toutes ces discussions, déçu un peu de la qualité des morceaux car beaucoup de déchets.

Nous entendons une vive agitation sur le terrain...

La première discipline consiste à 'slalomer' entre des bidons dans un temps record. Viennent ensuite les compétitions de rodéo.

Le rodéo consiste à monter sur un cheval sauvage avec les yeux bandés pour l’instant, le temps que le cavalier se prépare en liant ses pieds fermement aux éperons. Une fois le feu vert donné, le masque du cheval est retiré, le compte à rebours commence,

Le cheval dans une agitation folle ne demande alors qu’une chose, c’est éjecter le cavalier qui lui dans une gymnastique délabrée tente de tenir le plus longtemps possible. La cloche retentit, il est temps pour le cavalier d’abandonner sa monture.

Nous retrouvons Marita et Francisco et assistons au spectacle avec eux.

La fin d’après-midi approche et il est temps pour nous de quitter cette sympathique ambiance, nous saluons Marita et Francisco et échangeons nos contacts. Nous garderons un grand souvenir de cette journée.

Nous prenons la route pour ‘Peninsula de Valdes'.

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