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Laguna Azul

Photo du rédacteur: Jo et SylvieJo et Sylvie

17 octobre :

Nous sommes à quelques kms du poste frontière Chili ce matin du 17 octobre. Depuis la ‘Ruta 3’ nous bifurquons à droite pour une nouvelle piste de ripio, une de plus, pas qu’on y prenne goût à conduire à la fois dans la poussière et le bruit sur ces petits cailloux mais nous n’avons pas le choix, la majeure partie des coins retirés intéressants à voir sont accessibles que par des pistes de ce genre.

Celle que nous empruntons aujourd’hui n’est pas très longue et nous amène à Laguna Azul.

C’est une lagune qui occupe le cratère d’un ancien volcan qui date de million d’années. Tout autour de nous, on aperçoit d’autres volcans avec des champs entiers de coulées de laves refroidies. Notre curiosité bat son plein et malgré un vent glacial nous décidons de prendre un chemin qui descend à l’intérieur du cratère pour mieux approcher la lagune.

Nous empruntons un sentier escarpé. Parfois il faut enjamber des pierres et nous arrivons finalement en bordure d’une eau transparente. Nous voici tout petits dans cet immense trou de cratère et imaginons la force que cela doit avoir quand un volcan se met en éruption.

Les couleurs des pierres refroidies passent du brun rouge au noir en passant par le jaune. La lagune possède une faible profondeur au pied d’un des versants, ce qui semble être un coin de paradis pour des oiseaux migrateurs, des maras fuient notre présence et des ibis quant à eux ont préféré élire leurs nids dans les creux de roche solidifiée. Ici au moins dans le creux du cratère on est à l’abri du vent patagonien, dommage que nous ne puissions pas descendre avec le camping-car (rires..).

Il est encore tôt lorsque nous remontons des entrailles du volcan et décidons de poursuivre notre randonnée pour faire le tour. La lave refroidie donne des formes imaginaires. Notre circuit nous amène à faire le tour de 3 volcans, du point le plus haut, l’eau de la lagune change de couleur suivant la lumière du soleil.

Nous retrouvons finalement kokopelli, contents de cette randonnée et apprécions que le vent se soit calmé. Ce parc en plein milieu d'une zone désertique est assez méconnu des voyageurs.

Il reste cependant un point de rencontres et d’échanges d’informations entre les voyageurs remontant d’Ushuaia et ceux qui s’apprêtent à s’y rendre.

Nous ne verrons personne d’autres hormis un camping-car argentin qui dormira à une centaine de mètres de nous.

Prochaine étape : Terre de feu

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