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Antofagasta - Observatoire Cerro Paranal

Photo du rédacteur: Jo et SylvieJo et Sylvie

11 octobre :

Nous reprenons la route qui relie Calama à l’océan pacifique. La route traverse une région tout aussi désertique avec de nombreuses directions vers des mines d’exploitation comme le cuivre et le lithium. (Message : Chtio Vincent, T'as nin à t'en fair', y'en a encor plin de Lithium ichi)

Cette région de montagnes des Andes est loin d’arriver à sa fin d’exploitation avec toutes ses richesses de minerais enfouis dans le sol.

De nombreux villages 'fantômes' témoignent de l'activité du temps passé avec les moyens de bord.

Sur un parking, une circulation encadrée se met en place pour véhiculer les gros engins des mines et le transport des bennes de chargement de minerai extrait.

Tout à coup, la descente désertique passe de 2600 mètres à 0 mètres d’altitude. Les immenses espaces marrons, jaunâtres ou verts virent tout à coup au bleu ‘océan’ ! et le mot est juste, nous voici arrivés devant l’océan pacifique face à la ville de Antofagasta.

Cela fait drôle de voir la mer avec ses bâteaux, ses cormorans, ses pélicans et ses mouettes.

Cela fait un bon moment que nous n’avons plus mangé de poisson aussi nous garons kokopelli sur un parking en bordure de mer et partons s’attabler pour des coquilles St Jacques, palourdes et poisson appelé ici ‘reineta’.

Après ce succulent repas, nous partons faire un tour de cette ville moderne. Le long de la digue se dressent de grands immeubles qui pointent vers le ciel.

Antofagasta est une ville portuaire importante, c’est là que sont acheminées les plaques de cuivre issues de la mine de Chuquicamata destinées à l’exportation.

Après quelques emplettes et passage dans une scotiabank pour retirer de l’argent, nous retournons au camping-car et allons stationner en bordure de mer.

Le soir venu, nous assistons à une compétition de banderas (fanfare) orchestrée par des lycéens de la ville et des environs. Le spectacle riche en synchronisation est remarquable à voir.

Nous regagnons notre ‘appartement’ situé à deux pas de la scène. D’autres auront moins de chance avec les difficultés à sortir du parking et toute cette foule.

13 octobre :

Nous partons visiter la 'Mano del Desierto', une sculpture taillée dans du grès.

Le monument se trouve à une trentaine de kilomètres de la ville de Antofagasta en plein milieu de la zone désertique.

Il y a quelques jours, nous avions adressé un mail au centre ESO (Observatoire Européen Austral) pour participer à une visite d’un observatoire.

Cette partie du Chili connait très peu de précipitations formant un désert le plus sec au monde. Dans ce lieu reculé de tout il n’existe pas de pollution lumineuse.

Ces conditions permettent donc d’observer l’espace depuis de grands observatoires mis en place ici.

ESO est une organisation scientifique européenne réunissant plusieurs pays. L’observatoire du Paranal se situe à 2600 mètres d’altitude.

La principale caractéristique de cet observatoire est la possibilité de combiner la lumière de l’espace depuis ses quatre grands télescopes pour en former une seule.

Cet observatoire est aujourd’hui le plus moderne au monde avec son miroir de 8.20 mètres.

Au cours de la visite, notre guide va nous révéler qu’avec la puissance de ces télescopes, ils avaient pu observer le déplacement de cosmonautes sur la lune.

Nous remplissons une fiche d’entrée et avec un casque (blanc ce coup-ci) nous prenons place dans un bus qui nous emmène sur le sommet du mont paranal. A notre sortie, nous rencontrons quatre énormes observatoires. D’autres modèles plus petits permettent d’observer le voie lactée.

Une fois à l’intérieur, le guide nous renseigne sur les caractéristiques du miroir et sur le fonctionnement des quatre bâtiments.

Nous passons ensuite dans le centre de traitement des données récupérées. Astrophysiciens et techniciens de nationalités différentes analysent ces données sur l’univers. Aucune photo autorisée.

Nous passons ensuite par une enceinte souterraine et découvrons un espace arboré avec piscine, logements du personnel qui travaille ici.

La visite terminée, nous regagnons kokopelli ‘déçus’ de ne pas pouvoir assister à une contemplation nocturne des étoiles.

Nous quittons le Cerro Paranal pour trouver un coin où passer la nuit. Alors que nous nous garons en limite de la propriété du centre ‘ESO’ (Observatoire Européen Austral), des vigiles de nuit s’arrêtent à notre niveau et nous autorisent à se garer un peu plus à l’intérieur.

Nous essayons de profiter du cadre pour observer les étoiles mais la pleine lune masque considérablement le spectacle. Tant pis c’est partie remise pour une autre fois, un autre endroit.

Où sommes-nous :

'Grande Norte' Chili - Tocopilla

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