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Arica - dernière ville au Chili

Photo du rédacteur: Jo et SylvieJo et Sylvie

19 octobre :

Arica’ est appelé ‘la ville de l’éternel printemps’ car il ne pleut jamais ici et avec sa température moyenne de 22°, les eaux du pacifique sont tièdes.

Le Pérou est à peine à quelques kilomètres, la Bolivie à une centaine de kilomètres d’ici, nous sommes dans notre dernière ville du Chili que nous quitterons dans quelques jours. Nous partons à une station de gaz (Lipigaz) pour faire remplir notre bouteille puis passons à une ‘peluqueria’ pour Sylvie.

Nous sommes samedi et en principe cela se passe par rendez-vous pris au préalable en France. Ici, on entre et on demande pour une coupe, on est invité à s’assoir en attendant et le tour est joué… Un moment plus tard on ressort après avoir réglé quelques pesos.

Le temps de passer dans un supermarché Unimarc et nous voici arrivés dans un camping à l’écart de la ville. Le camping est soigneusement tenu avec peu de monde.

Nous profitons de faire une bonne intendance du véhicule. Pendant que Sylvie s’occupe de l’intérieur et de la lessive, je vérifie les niveaux du moteur et change le filtre à air qui n’a que 7000 kilomètres. Au démontage c’est effarant de voir le niveau d’encrassement par la poussière des pistes empruntées.

Nous étudions ensuite la suite du périple. Nous approchons presque la fin octobre et réalisons que le temps passe vite, très vite même. Aurons-nous le temps de tout voir ce que nous avons programmé, de visiter et suivre aussi ce que les locaux nous recommandent de ne pas rater au passage. Le mois de mars qui sera notre retour en France est encore loin mais si proche à la fois.

20 octobre :

Comme bien souvent sur la côte pacifique, le jour se lève avec une épaisse brume qui disparait peu à peu donnant place à un soleil intense et chaud.

Nous partons faire une balade en bordure de mer.

En chemin nous passons devant une véritable décharge. C’est ‘catastrophique’ de voir un tel tableau alors que le pays est si beau. C’est ‘désolant’ de voir ce retard que met le Chili, le pays le plus ‘moderne’ d’Amérique du Sud à travailler pour sauver la planète.

Arrivés à l’océan nous voici devant un cimetière de chiens et un peu plus loin une zone protégée. Nous apercevons des pélicans, des spatules roses et des hérons blancs. L’entrée dans cette zone est interdite au public car elle est le lieu de nidation de ces oiseaux. Depuis des postes d’observation nous discutons avec le ranger qui surveille les lieux et apprenons que l’oiseau spatule, pour des raisons inconnues vient chaque année depuis le Canada.

Tout au long de la plage, des pêcheurs installent leur matériel pour faire une bonne pêche avec le flux des grosses vagues de l’océan. Les pélicans en font de même tout en planant à moins d’un mètre de la surface de l’eau, prêts à plonger pour capturer un poisson.

Après un bain de soleil nous regagnions le camping et continuons à faire de l’intendance et préparer le véhicule pour la suite du périple.

21 octobre :

Avant de quitter Arica, nous nous rendons à un garage ‘Michelin’ de la ville pour demander un tarif de pneus. Nous avons un jeu de pneus usé à l’avant sous l’effet des pistes et préférons repartir avec un jeu neuf. La secrétaire nous donne le tarif avec pose et équilibrage.

Le montant est de l’ordre de 30% moins cher qu’en France. Autant dire que nous n’hésitons pas. Nous profitons de donner le filtre à air démonté au camping pour le faire souffler à l’air comprimé. Alors que trois techniciens s’occupent de kokopelli, nous sympathisons avec le propriétaire du garage qui possède aussi un camping-car importé d’Allemagne. L’ambiance est sympa et passons un agréable moment.

Nous sommes assis dans la salle d’attente et sur un écran de télévision défilent les nouvelles du pays. Nous apprenons que dans différentes grandes villes du Chili, des manifestations ont actuellement lieu dont notamment ici à Arica. Les manifestants réclament un meilleur pouvoir d’achat. Le propriétaire du garage nous recommande de ne pas aller au centre de la ville ou des regroupements pourraient avoir lieu. Nous suivons son conseil et quittons 'sans tarder' la ville en direction de ‘San Miguel de Azapa’. Il y a là un musée archéologique que nous voulons voir. Ce musée renferme des momies Chinchorros. Nous arrivons devant et apprenons qu’il est fermé ‘exceptionnellement’ aujourd’hui, peut-être en grève aussi, pas de chance car voilà encore un musée que nous ratons.

Nous partons en direction de la Bolivie. Encore un ou deux jours trois tout au plus et nous quitterons définitivement le Chili.

La route devient très vite désertique tandis que le fond de la vallée se caractérise par une verdure abondante avec le développement de serres et de jardins de culture intensive.

La route est sinueuse et grimpe rapidement. En l’espace d’une petite heure de route, nous passons de 0 à 3400 mètres d’altitude. Nous buvons beaucoup pour atténuer le mal d’altitude.

En chemin, nous nous arrêtons derrière une file de véhicules. La zone est en travaux et la circulation se fait sur une file. Nous attendons moteur arrêté… des véhicules arrivent à contre sens sur l’unique voie faite de terre poussiéreuse.

Nous attendons presque une heure, notre file d’attente s’agrandit de plus en plus. Nous reprenons enfin la route et n’irons pas bien loin, le soir approche. Nous nous arrêtons dans un pueblito qui sert plus d’étape pour les routiers de passage assurant la liaison Bolivie-Chili.

Où sommes - nous :

Prochaine étape : Route pour la Bolivie

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