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Iquique

Photo du rédacteur: Jo et SylvieJo et Sylvie

16 octobre :

Journée de visite de la ville de Iquique. Nous laissons kokopelli au camping en compagnie deux autres camping-car américains et partons prendre le bus pour arriver au centre de la cité.

Iquique située sur la côte pacifique est devenu célèbre au XIX° siècle. C’est là qu’étaient acheminés des wagons entiers de nitrates extraits des mines intérieures du Chili. Les exploitants avaient fait construire d’imposantes demeures encore bien conservées dans la ville.

Cette époque révolue, la cité s’est orientée sur la pêche devenant le port qui expédia plus de poissons qu’aucun autre au monde.

Iquique possède une ‘zona franca’ depuis 1975, une zone franche comparable à Andorre multipliée par cinq. Reste encore à voir si ce quartier commerçant qui attire de nombreux visiteurs affiche des prix si intéressants ….

Cette grande métropole de plus de 230000 habitants a tout pour plaire avec ses plages immenses et ses grandes dunes aux abords de la ville qui mérite le titre des premières stations balnéaires du pays. Les activités y sont nombreuses comme le surf, le parapente ou encore le sandboard.

Nous découvrons à pieds le centre en passant par la place centrale et son horloge fantaisiste pour arriver devant le théâtre municipal.

Nous continuons la principale rue piétonne avec son vieux tram jusqu’au ‘Museo Regional’ musée qui abrite des momies chinchorras et explications sur les villages d’altiplano.

Arrivés sur place nous apprenons qu’il est en cours de rénovation avec réouverture en décembre.

Tant pis, nous poursuivons notre visite jusqu’au port. Il règne là une grande effervescence, un bateau arrivé à quai décharge sa cargaison de poissons qui sont pesés devant des commissaires et entreposés dans des camionnettes.

A proximité du quai des ‘lobos’ et oiseaux attendent patiemment des déchets de poissons.

Nous discutons un long moment avec un pêcheur qui a dû naviguer autour de la terre une vingtaine de fois. C’est un grand admirateur de Cousteau.

Etant à la recherche de coquillages, il interroge un de ses amis pour nous avoir un bon prix et nous voici partis avec deux bonnes douzaines de clovis et d’oursins.

En longeant le port, se trouve la réplique du bateau ‘Esmeralda’, une corvette chilienne engloutie durant la guerre du pacifique entre le Chili et le Pérou. Une fois de plus, nous trouvons porte close, le bateau est en cours de rénovation.

Décidemment, ce n’est pas le bon moment pour visiter Iquique. Nous voici en fin d’après-midi et reprenons un bus pour rejoindre le camping. Nous préparons kokopelli pour notre prochain départ.

17 octobre :

Avant de quitter le camping, nous discutons avec un couple de français en voyage depuis 29 mois avec un camping-car américain. Alex et Maryline (www. Vismaplanete.com) se dirigent vers le sud et nous vers le nord. Nous échangeons nos contacts, un échange d’informations est toujours intéressant à partager.

Avant de quitter Iquique, nous passons par la ‘zone franche’, plus par curiosité que « pour acheter de l’inutile…».

Une fois entrés dans ce temple de la consommation, nous arrivons devant des boutiques d’électroniques, de vêtements, d’articles divers, de parfums. Nous en ressortons quelques heures plus tard avec un trépied photo et un laser pour faire de la photo de nuit.

Nous quittons Iquique par une longue route accentuée en bordure de montagne et retrouvons un désert infiniment grand.

Où sommes-nous :

Prochaine étape ; Ville fantôme : Humberstone

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