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La ville sacrée des Incas : Machu Picchu

Photo du rédacteur: Jo et SylvieJo et Sylvie

26 novembre :

Le réveil sonne, il est 5 :30. Nous entendons déjà beaucoup de personnes qui sont dans la rue. Pour mieux profiter de l’ensoleillement du Machu Picchu, il vaut mieux y accéder le matin.

Nous avalons un rapide déjeuner et prenons place dans une queue interminable pour entrer dans un bus. Tout est bien structuré et organisé et il règne une certaine discipline de la part des touristes.

Quelque soit la nationalité, nous ressemblons tous plus ou moins à des ‘play mobil’ avec un sac à dos et l'appareil à photo en bandoulière. Les bus assurent un ballet incessant entre le site perché sur les hauteurs et Aguas Calientes.

Vient enfin notre tour de prendre place et nous voici partis vers un des points que nous avions mis sur la liste de nos objectifs à ne pas manquer en Amérique du Sud, nous allons voir ‘LE’ Machu Picchu (Machu Picchu signifie en quechua “La vieille montagne”).

Dans la culture Inca le soleil était considéré comme un Dieu et les Incas le vénérait ainsi ils auraient construit la citadelle au sommet de la montagne pour être proche du soleil et de leur Dieu.

Le bus serpente une piste à vive allure, pressé de nous décharger avant de redescendre pour d'autres visiteurs, il enchaîne d’un virage sur l’autre, ralentit au croisement d’un bus qui descend et reprend avec force la route dans une habilité exemplaire.

Depuis la fenêtre c’est le vide que nous évitons de regarder pour ne pas imaginer le pire. Nos regards se dirigent vers la végétation qui défile, une jungle qui devient de plus en plus dense et impénétrable.

Il nous arrive de voir des personnes plus courageuses qui ont choisi de se rendre au site en suivant un nombre incalculable de marches. Bon courage à elles !

Nous arrivons sur le parking et partons découvrir la cité Inca de Machu Picchu. Depuis l’entrée principale, un sentier passe devant une plaque de Hiram Bingham, historien et aventurier qui a découvert le site en 1911.

Le chemin nous amène à un lieu où on découvre un premier point de vue sur le Machu Picchu. Il est 7 :00 du matin et il y a une queue pour arriver jusqu’à ce point d’observation et immortaliser le moment tant attendu par une photo souvenir.

Des groupes de touristes accompagnés d’un guide se concentrent sur le site. Nous laissons tout ce monde et partons nous balader en empruntant le sentier ‘Intipunko’ jusqu’au mirador de la ‘porte du soleil’.

La balade est agréable et loin du tourisme de masse. Depuis le mirador, nous avons un bel aperçu du site et des montagnes qui nous entourent. La végétation est très dense et des fleurs inconnues attirent notre curiosité.

Nous revenons sur le site et traversons des terrasses agricoles où nous rencontrons des lamas habitués à la présence des visiteurs.

Depuis cet endroit nous avons un bel aperçu sur les ruines de la cité. Avant d’aller explorer le cœur du Machu Picchu, nous prenons un sentier balisé qui nous mène au ‘Puente del Inca’ (pont de l’Inca).

Nous enregistrons notre entrée au poste de garde et partons sur un sentier tapissé de pierres. Le chemin parfois périlleux traverse une végétation tout aussi riche et les vues sont impressionnantes.

Des lisses fixées à la roche permettent de franchir certains passages délicats mais la difficulté est vite oubliée lorsque nous arrivons au but de la balade.

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Après 30 minutes de marche, nous arrivons au pont de l’inca, une passerelle à flanc de falaise abrupte permettait aux incas d’accéder à une autre partie de la montagne encore inexplorée.

Revenus sur nos pas, nous confirmons notre retour au poste de garde et discutons avec un gardien sur l’utilité de ce pont construit par les Incas. Il nous explique que le chemin après le pont est inaccessible mais qu’il se poursuit vers une autre cité encore enfouie dans la jungle tropicale dont la taille serait équivalente 'peut-être' au Machu Picchu. Situé à flanc de paroi l'exploration et la mise au jour rend cette découverte impossible.

Nous revenons vers le cœur du Machu Picchu. Du haut d’une terrrasse, nous avons une vue imprenable sur la cité entière.

Nous passons par la porte principale faite de pierres finement taillées. Nous apercevons le temple su soleil qui abrite une grosse pierre d’autel en granit taillée dans la roche. La fenêtre trapézoïdale située à l’est est placé de telle sorte qu’au solstice d’hiver, les rayons de soleil arrivent sur l’autel. Peut-être s'agissait-il d'un observatoire solaire.

Nous arrivons ensuite devant le temple principal où certaines pierres sont partiellement affaissées et fissurées sous le poids. C’est le seul monument du Machu Picchu qui présente ces dommages dû au terrassement su sol.

Nous passons d’une habitation à une autre où subsistent les pans de murs qui abritent des niches de pierres, peut-être des constructions désertées ou oubliées à l’époque de la conquête espagnole.

En traversant la carrière, on arrive à la place sacrée avec d’impressionnantes fenêtres trapézoïdales du temple des trois fenêtres.

En poursuivant le sentier banalisé, nous passons par un escalier principal qui débouche sur des terrasses menant à la sortie du site.

Nous faisons une première queue pour 'tamponner' une page vierge de notre passeport d'un tampon sur notre venue et repartons faire la queue pour remonter dans le bus qui va nous descendre 'à la vitesse éclair' jusqu'à Aguas Calientes.

Nous flânons une bonne partie de l'après-midi dans l'attente du train qui va nous ramener à Ollantaytambo.

Avec Yves et Nickie, nous prenons un tuk-tuk qui va nous garantir une bonne partie de rires tout au long du trajet. D'abord, le moteur ne démarre pas mais ce n'est pas tout. Sylvie, Nickie et Yves montent sur la place arrière, il me reste le siège 'annexe' à côté du chauffeur qui entame sa course folle dans les rues du village.

A chaque tournant, ma porte s'ouvre menaçant ma chute à tout instant. Nous arrivons enfin au parking municipal sains et saufs avec un mal de ventre pour avoir ri tout au long de ce petit trajet.

Où sommes-nous :

Prochaine étape : Salineras de Maras - Le site de Moray

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