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Equateur - Ville de Cuenca

Photo du rédacteur: Jo et SylvieJo et Sylvie

19 décembre :

Nous quittons le Pérou pour passer en Equateur. Nous garderons un très bon souvenir de ce pays avec des gens très accueillants qui nous ont toujours aidé dans nos recherches d'itinéraires ou en répondant à nos questions.

Le Pérou est et restera longtemps un pays mystérieux avec pleins de secrets encore enfouis soit dans le sol comme sur le site des pyramides de Caral et bien d'autres sites qui restent à découvrir, un pays mystérieux aussi avec ses lignes de Nasca où chacun apporte sa théorie sur cette existence mais cela reste que des suppositions... Enfin , la magie du Machu Picchu avec ses immenses blocs de pierre du temps des Incas couronne le secret du pays.

Oui nous allons garder un très bon souvenir regrettant toutefois l'insécurité de la côte sans compter les dépôts d'ordures qu'on peut rencontrer en bordure de route.

Nous allons tourner une page de notre périple et passer à présent en Equateur pour avancer.

Les formalités de douane sont toujours les mêmes, passage au service ' migración '. Bing-Bing, nous sortons avec deux tampons, histoire de noircir un peu plus nos passeports. Nous passons ensuite au bureau pour la sortie et l'entrée de kokopelli.

La sortie s'effectue rapidement, nous déposons le document d'importation temporaire. La douanière s'assure que nous n'avons pas dépassé le délai et nous laisse partir.

Nous prenons ensuite un ticket pour recevoir le document TIP qui permet à kokopelli de circuler en Equateur. L'attente est longue, voilà bien une heure que nous patientons et la file d'attente s'allonge. Encore une personne et notre atour arrive. Hélas il approche midi et l'heure c'est l'heure. Les agents de douane nous invitent à se rendre à un autre bureau car ils ferment.

Pas de chance et nous ne pouvons que se rendre à l'autre bureau où nous allons attendre un peu plus d'une heure pour recevoir le titre d'importation temporaire du véhicule. Enfin nous pouvons prendre la route.

Premier fait curieux : il n'existe pas d'assurance pour véhicules étrangers. Ok mais alors comment faire si.... bein il faut éviter que... Dialogue de sourd, non c'est bien la réalité. Alors autant croiser les doigts et redoubler de vigilance.

Second fait curieux et qui va nous faciliter les calculs, tous les paiements ici se font en dollar, c'est la monnaie locale.

Dernier fait qui nous ravie, c'est le prix du carburant. Le gallon de diesel coûte US$ 1.037, soit 0.28 € le litre. On comprend pourquoi il n'y a pas de 'gilets jaunes' qui revendiquent ici...

Nous nous arrêtons à un restaurant qui a l'air sympa et sommes accueillis par Vicente, une personne qui a mon âge. Alors que nous déjeunons, Vicente s'assoit à notre table et nous discutons de tout et de rien, de la vie quoi... Il nous parle de sa grande exploitation et après le repas, il nous invite à faire un tour.

Nous traversons la route et entrons dans une jungle de cacaotiers. Sylvie et moi sommes comme deux enfants, nous découvrons pour la première fois avec un grand étonnement des cacaotiers et le fruit qui sert à faire du chocolat.

Nous ressortons de cette véritable forêt de cacaotiers les bras emplis de coque mais aussi 'mitraillés' de piqûres de moustiques. Nous allons devoir changer nos habitudes et revêtir des tenues longues pour se protéger de ces insectes voraces.

Nous croisons un ami à Vicente qui nous offre de la poudre de chocolat et un paquet de café de sa 'finca' (exploitation).

Notre visite se poursuit, nous continuons dans un immense jardin qui déborde d'avocatiers et autres fruits exotiques sans compter sa collection de fleurs, notamment les orchidées. Vicente nous détache plus d'un fruit pour nous les offrir, histoire de l'emmener un peu avec lui en voyage.

Un peu plus loin, nous passons devant des manguiers et une fois de plus nos mains se remplissent, difficile de tout garder sans en faire tomber.

L'appareil photo nous fait des siennes, le sélecteur de mode ne fonctionne plus et l'écran affiche l'info 'luminosité faible'. Toutes les photos restent noires. A-t-il pris de la poussière ou du sable ? Nous verrons bien au retour. En attendant, nous allons faire les photos avec tablette et mobile....

Il est temps malheureusement pour nous de reprendre la route. Nous remercions beaucoup Vicente pour son accueil extraordinaire, nous réalisons qu'il y a à peine quelques heures que nous sommes en Equateur et que la suite promet de riches rencontres en perspective. La route qui suit longe d'énormes champs de bananiers et de manguiers.

Nous arrivons en fin d'après-midi dans la ville de Cuenca, située à 2580 mètres d'altitude, connue pour son artisanat : les chapeaux Panama. Nous passons la nuit dans l'unique camping de la ville.

20 décembre :

Réveillés par des coq à l'aube - hé oui cela arrive même en ville - nous partons en taxi au centre ville.

Arrivés sur la place centrale 'Parque Calderón, se trouve la cathédrale Nueva, surmontée d'un dôme bleu. A proximité se trouve la cathédrale Vieja, édifiée au XVIe siècle, faite de briques et aujourd'hui transformée en musée religieux.

L'intérieur est très joli, les murs sont composés de parois de marbre et une belle crèche est présente.

Un peu plus loin c'est une église où une musique nous appelle à y pénétrer. L'intérieur est décorée pour la célébration de Noël qui approche.

L'histoire de Cuenca est très ancienne. La cité fut conquise par les Incas, fut alors renommé Tomebamba et devint la seconde capitale de l'Empire inca avant l'arrivée des espagnols en 1533. La ville prit alors le nom de Cuenca, de la ville en Espagne du conquistador.

L'architecture coloniale est bien présente tout autour de la place principale.

Voilà pour l'histoire mais dans ce coeur de cité très vivante, nous cherchons à visiter une attraction particulière : La fabrication du chapeau Panama.

Le panama est un chapeau en fibres végétales, d'origine équatorienne bien que son nom renvoie à Panamá. Il s'agit d'un chapeau vers 1900 porté par les ouvriers pour se protéger du soleil.

C'est un chapeau connu surtout dans sa forme à large bord style 'borsalino'.Il est entièrement réalisé en fibres naturelles et confectionné à la main à partir de feuilles d'une plante palmiforme.

Dans l'intérieur de l'enceinte, nous pouvons voir les moules des presses qui donnent différentes formes variées, chapeau à large rebord, chapeau plus cow-boy, chapeau féminin de luxe...

Un peu plus loin une femme s'occupe de confectionner des rubans qui entourent la coiffe du chapeau.

La magasin dispose d'un large éventail de différents modèles. Sylvie en choisit un et j'en fais de même... Nous faisons personnaliser le ruban en choisissant une couleur.

Sortis du musée, nous partons déjeuner avant de reprendre un taxi - retour au camping-car - et continuer la route...

Où sommes-nous :

Prochaine étape : Le site archéologique de Ingapirca

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