22 décembre :
Nous quittons le site archéologique de Ingapirca et prenons une route très sinueuse traversant vallées et montagnes. L'agriculture est reine ici, des champs semblent être cultivés sur toute la surface des flancs de montagnes.
La végétation est verte et nous avons beaucoup de pluie avec parfois du brouillard ce qui ralentit notre progression.
En chemin nous passons au pied du volcan 'Chimborazo' culminant à 6 263 m d’altitude. C’est le sommet le plus haut des Andes équatoriennes sa base totalise 20 km de diamètre.
Ce sommet est difficile à apercevoir, bien souvent un épais nuage cache la cime enneigée du volcan. Nous profitons d'une percée entre deux nuages pour contempler le sommet.
Un petit détail 'technique', nous passons devant le plus haut sommet du monde. On pourrait croire que ceux sont les sommets d'Himalaya, hé bien non.
En effet, le Chimborazo possède le sommet le plus éloigné du centre de la Terre qui a une forme d'ellipsoïde dont le rayon est plus important à l'Equateur qu'aux pôles.
Déviant de l'axe principal nous prenons une route secondaire en s'arrêtant au centre d'un petit village dont la place est soigneusement décorée. Des conifères sont taillés pour reprendre la forme sulptée d'animaux comme un canard, un ours, un aigle... Les gens nous saluent au passage et ne semblent pas souvent voir un véhicule venant de France.

Plus loin, attiré par un vendeur de jus de canne à sucre, nous faisons une nouvelle halte. L'homme nous presse la pulpe toute fraiche de canne à sucre et bien sur un autre arrêt nous pousse à faire le plein de fruits.... Faudra songer à une prise de sang pour doser le sucre en rentrant...

La route est sinueuse, la végétation se fait de plus en plus dense. Nous nous arrêtons à nouveau devant une curieuse attraction proche de la ville de Banos. Il tombe une fine pluie mais tant pis, nous enfilons nos k-way et partons faire la petite 'balade'.
Nous prenons place dans une nacelle, le temps de s'assurer que la grille est bien fermée que nous voici partis et rapidement nous nous trouvons au dessus du vide. Dessous nous, le rio Pastaza de couleur marron coule avec force dans la vallée. La nacelle se rapproche d'une immense cascade puis s'immobilise, le temps de prendre des photos et admirer la paysage tout autour de nous. De droite à gauche et de droite à gauche, la voici qui se balance un peu puis la nacelle reprend son chemin en sens inverse.
De retour au camping-car, nous changeons de vêtements et continuons la route pour Puyo considérée comme la porte d'entrée en Amazonie où nous allons passer la nuit.
Où sommes-nous :
Prochaine étape : Puerto Misahualli en Amazonie