
06 janvier : Journée 6 Galapagos
Les bagages sont rapidement faits. Comme dit Sylvie, 'c'est plus simple, on n'a plus à choisir ce qu'on emporte, il suffit de remplir les bagages avec ce qu'il y a'.
Le bateau qui va nous emmener sur l'île de Santa Cruz est prévu pour 15:00.

Nous avons toute la matinée pour profiter de la plage et s'offrir du farniente dans le jardin de l'hôtel.

Nous prenons un rapide repas pas très 'gastonomique' avant de retourner à l'hôtel.
Un taxi vient nous prendre. Il est temps de saluer Manuel et son épouse, les sympathiques propriétaires de l'hôtel et quittons cet endroit où les petits déjeuners vont nous manquer. Arrivés au quai d'embarquement il y a de nombreux touristes de toute nationalité qui attendent le bateau pour d'autres îles sans doute.
Nous montons à bord du bateau et nous voici partis pour 2 heures de trajet. Nous avons pris soin de prendre une place à l'arrière, l'endroit est plus aéré et on ressent moins les secousses sur les crêtes de vagues.
Arrivés sur l'île de Santa Cruz, ce n'est plus la même atmosphère que nous ressentons. Nous sommes dans une ville portuaire avec beaucoup d'animation.
Nous nous installons dans l'hôtel que nous avions réservé et partons diner dehors.
07 janvier : Journée 7 Galapagos
L'hôtel ne dessert pas de petit déjeuner et en face se trouve curieusement une bonne 'panaderia' où nous pouvons nous attabler et manger. Ce qui est marrant à voir, c'est que même les locaux prennent leurs petits déjeuners ici au lieu de le prendre chez eux.
Une fois le ventre plein, nous partons pour un site 'Las Grutias'. Ce site est accessible après une étape en bateau taxi qui nous emmène de l'autre côté du port suivie d'une marche sur un sentier balisé.
Le nombre de bateaux rencontrés dans la baie montre l'intense activité touristique des Galapagos. Pour conserver le côté 'nature' de cet archipel encore intact, il est temps que les instances réfléchissent à réguler l'affluence du tourisme de masse. Ces bateaux génèrent de la pollution et le nombre de touristes éloignera à terme la faune sauvage qui vit ici.
En chemin le sentier longe des 'salinas' (extraction du sel marin). L'évaporation et la concentration en sel donne de merveilleux tons aux bassins.
Après avoir longé une longue passerelle nous arrivons à 'las Grutias'.

'La Grutias' signifie 'les fissures'. Cette fissure s'est formée à la suite d'éruptions volcaniques en formant deux parois géantes traversées par un bras d’eau où se mélangent eau de pluie et eau de mer dans ses profondeurs.
Ce site ressemble plus à une piscine avec la foule de visiteurs venus ici pour plonger et s'amuser dans l'eau. Ce qui dénature l'endroit car au fond de cette eau claire se trouvent de très jolis poissons colorés.
Nous nageons jusqu'à l'extrémité et préférons partir car trop de monde à notre goût.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à la plage 'playa Alemanes'. Il y a beaucoup moins de monde et nous ne regrettons pas d'avoir changé d'endroit, le décor est magnifique, l'eau est limpide et chaude.
Nous profitons du sable chaud imitant nos petits voisins les 'iguanes' présents sur la plage avant de repartir pour Puerto Ayuro.
Dans l'après-midi, nous nous rendons au centre Darwin situé à l'extrémité de la ville.
Il faut remonter à 1535, date à laquelle l’archipel des Galapagos fut découvert par Fray Thomas de Berlanga, envoyé en mission par le roi Charles Quint d’Espagne.
Les îles servaient ensuite de lieu d’étape pour les baleiniers et les pirates. Ils pouvaient se ravitailler en eau potable et emmener avec eux des otaries et des tortues vivantes comme nourriture fraîche.
En 1835 Charles Darwin arrive sur l'île de Santa Cruz pour étudier la bio-diversité des Galapagos notamment les différentes espèces de pinsons présents sur l'île.
Le centre Darwin inauguré en 1964 occupe aujourd'hui une place importante pour la préservation des tortues. Elles naissent et grandissent dans le centre. Devenus adultes, elles sont lâchées dans leur milieu naturel.
8 janvier : journée 8 Galapagos
Nous consacrons la journée à la visite de 'Tortuga bay'.
C'est une plage 'paradisiaque' très étendue qui se situe à environ une heure de marche depuis le centre de Puerto Ayora.

Munis de nos sacs à dos avec pique-nique et masques tuba, nous empruntons une passerelle de bois qui débouche sur une immense plage faite de sable fin et d'une eau absolument écarlate.

Malheureusement cette plage est interdite à la baignade. Elle possède des courants contraires qui nous emmèneraient vers le large. Un peu plus loin se trouve la plage Manza qui possède une large piscine naturelle formée par des écueils de lave. Les vagues sont presque inexistantes et le milieu est bien adapté pour y faire du snorkelling.
Une fois de plus nous voici dans l'eau à observer petits requins, raie et poissons multicolores comme le perroquet bleu, le baliste, le poisson ange et bien d'autres tout aussi merveilleux à voir.
Malheureusement le ciel devient très menaçant, il est temps de rentrer avec une superbe journée.
9 janvier : journée 9 Galapagos
Triste temps aujourd'hui, il pleut.... c'est la période des pluies et contre la météo on ne peut rien y faire...
Nous profitons de quelques brèves accalmies pour passer d'un magasin de souvenir à un autre. Nous longeons l'avenue d'un côté puis de l'autre, revenons à l'hôtel et repartons marcher.
Nous passons devant le marché aux poissons où des pêcheurs viennent d'arriver et déchargent des thons sous le regard d'otaries et de pélicans qui attendent les déchets.
Dans l'après-midi, il pleut moins et partons 'tester' une nouvelle plage, proche du centre Darwin. Cette plage est faite en partie de pierres de lave et le snorkelling y est possible. Coup de coeur pour cette dernière baignade en snorkelling avec la vue d'une tortue.
10 janvier : journée 10 Galapagos
Au programme ce matin nous partons visiter un site de préservation de tortues terrestres, le site ‘el chato'. Il se situe au centre de l’île de Santa Cruz et prenons un taxi pour s'y rendre.

Rendus sur place, nous enfilons des bottes et commençons la visite par des tunnels de lave créant un milieu humide et frais.


Nous poursuivons la visite au milieu de champs de tortues terrestres qui se referment dans leurs carapace à notre approche
L'après-midi, nous profitons de l'apparition du soleil pour se rendre une ‘dernière’ fois à la plage, c'est notre dernier jour sur l'archipel. Demain nous regagnons le continent pour retrouver kokopelli et poursuivre notre périple.

Que dire sur notre séjour aux Galapagos. Bien sûr il a été merveilleux, nous avons beaucoup appris sur son origine, son passé historique, sa faune et sa flore. Ces 11 jours passés ont été des jours de ‘pures vacances'.
Cet archipel est encore un endroit sur terre ‘pas trop impacté’ par les déchets. L’île Isabella restera jamais notre coup de cœur par son côté encore sauvage et naturel, le tourisme est moins marqué et le site est 'encore' propre. L'hôtel dans lequel nous avons séjourné ont pleine conscience de la fragilité de notre planète en créant des vases avec des produits recyclés.
L’île de Santa Cruz est selon nous trop ‘commerciale' avec ses agences d'excursion, ses magasins de souvenirs, ses nombreux restaurants et hôtels. Tout ce tpurisme de masse on n'aime ou on n'aime pas. Le bruit et l'agitation de Puerto Ayuro témoigne de la présence touristique et son effervescence. Ce port de débarquement sur l’île possède de nombreux bateaux de croisières en escale générant des nappes huileuses a la surface de l'eau aux abords des quais. Le visite du marché au poisson nous a prouvé une dérive de cette île qui entend préserver le cote ‘nature'. Des sacs plastiques, des gobelets flottent a la surface et nous savons tous l'impact nocif de ces produits pour les êtres marins. Question faune marine l’île Isabella est plus riche dès qu'on pénètre dans l'eau, les animaux marins qu'ils soient tortues comme otaries ou autres ne ‘fuient' pas encore l'endroit.
Certes il y a d'autres îles que nous n'avons pas fait, question de temps et de budget mais il n'est pas dit que nous ne retourneront pas un jour sur cet archipel volcanique 'les Galapagos' qui a jailli du fond matin.
11 janvier : journée 11 Galapagos La journée est chargée avec differents modes de locomotion. Nous quittons l’hôtel et partons à pieds jusqu'à une société de taxis privés . Nous sommes plusieurs personnes à se rendre à l’aéroport et cela permet de repartir les frais. Après 30 minutes de route, nous arrivons devant un embarcadère et nous prenons place dans un bac. Un instant plus tard nous voici de l'autre côté du canal et montons dans un bus en direction de l'unique aéroport de l'île où nous attendons notre vol pour Guayaquil.

Le vol dure près de 2 heures et nous atterrissons enfin. Williams, le propriétaire de l’agence de bus de tourisme où nous avons mis le camping-car en gardiennage nous attend à la sortie de l'aéroport.
Voilà un lourd programme pour cette journée de retour. Mais le plus frustrant de cette matinée se déroule durant le vol. Alors que Sylvie contemple le paysage depuis son hublot, je me mets à travailler sur le pc portable afin de préparer la prochaine newsletter. Tout a coup l’écran se brouille, les fenêtres se confondent et puis c'est l’écran noir. Je tente de redémarrer mais seul le témoin de la veille clignote et le pc ne répond plus. Nous sommes samedi et nous allons devoir attendre lundi pour contacter la hotline HP en France car il est encore sous garantie et peut-être pourront-ils nous dépanner à distance. Le pire dans tout ça c'est sans pc, nous ne pourrons plus rédiger et mettre en ligne nos newsletters.

Mais ce n'est pas tout, l'autre question est comment allons nous sauvegarder les photos à venir jusau'a la fin de la 2eme partie voyage qui est mars.
Oui une journée bien frustrante.
Ou sommes-nous :

Prochaine étape : Cratère Quilotoa - Quito