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Mindo, paradis des papillons et des oiseaux

Photo du rédacteur: Jo et SylvieJo et Sylvie

12 janvier Ce matin au réveil nous n'avons plus la température de 40’C connue la veille à Guayaquil

Sur la route qui nous mène à Quito, capitale de l'Equateur, la température est un peu descendue mais il règne toujours une certaine humidité . La route traverse de vastes cultures de bananes, de cacao, de mangues et de café. Bien sûr nous faisons une halte ‘vitamines' en bordure de route et repartons avec 3 kilos de bananes, avocats et mangues pour à peine un dollar.

La route est belle mais sinueuse et il est parfois difficile de doubler des camions. En chemin, nous quittons la route principale pour se rendre à un site, Quilotoa. Il s’agit d'un vaste cratère d'un ancien volcan aujourd'hui endormi. Depuis un belvédère on peut contempler l’étendue de cet ancien volcan avec son eau turquoise. Un chemin de randonnée permet de descendre jusqu’à la base. Pour remonter, les moins courageux peuvent prendre l'accompagnement d'un cheval. 

Nous commençons la descente croisant des visiteurs épuisés sur leurs chemins de retour de cette balade .

Nous n'allons pas très loin, ce n'est pas le courage qui manque mais il y a un jours en arrière nous étions à Guayaquil, au niveau 0 par rapport au niveau de la mer et là nous nous trouvons a 4030 mètres d'altitude. C'est beaucoup pour si peu de temps et nous ressentons cette variation d'altitude par des maux de tête et un manque évident de souffle. Nous préférons remonter. 

Cette petite balade ne nous hcoupe pas l’appétit et prenons au passage des empanadas avant de reprendre la route en direction de Quito. Nous faisons une halte pour la nuit sur la parking d'un motel qui accueille véhicules et camions. Nous négocions le tarif avec le concierge qui nous a pris pour des ‘gringos'. 

13 janvier : Après une bonne nuit de sommeil, il nous reste à parcourir une centaine de kilomètres pour entrer dans la capitale. Nous nous serions passés de ce circuit mais nous devons faire une révision des freins arrières. 

Le ciel est très brumeux ce matin, ce qui nous empêche de voir les volcans environnants notamment le Cotopaxi qui fait parler de lui depuis sa dernière éruption de 2015. C'est le volcan le plus haut de la planète et du fait de son activité et le plus dévastateur. La ville Latacunga où nous avons dormi la veille a été ensevelie par trous fois et à toujours été reconstruite.

Nous arrivons chez Mister Freno, un spécialiste d'entretien des freins pour véhicules qui nous prend en charge sans rendez-vous. Nous avons droit au café, au wifi et surtout au côté sérieux des techniciens qui s'occupent de kokopelli, bref un excellent accueil. Apres démontage, verdict du patron, les plaquettes arrières peuvent encore faire 5000 kilomètres, cela se veut rassurant et avant de les replacer, les techniciens procèdent à une dépoussiérage. 

Nous profitons de notre présence dans la capitale pour se rendre chez HP-Quito et expliquer le problème survenu à notre pc espérant peut-être une solution. Arrivés sur place, un réparateur nous reçoit et effectue un test. Son diagnostic est immédiat, le clignotement de la touche ‘caps lock' traduit un problème de hardware. Il se met en contact avec le service SAV car notre produit est encore sous garantie. Malheureusement, les cartes mères Europe et Amérique du sud ne sont pas les mêmes. Conclusion, nous devons attendre notre retour en France pour faire réparer le pc. 

Entre-temps, nous allons poursuivre l'enregistrement du blog avec la tablette, ce qui est beaucoup moins pratique dans la rédaction.

Après un déjeuner dans la capitale, nous prenons rapidement la sortie de la ville avant de tomber dans les embouteillages de fin d'après-midi. Notre prochaine destination, Mindo.

Après une bonne heure de route à travers une végétation verdoyante nous arrivons dans un écolodge tenu par un couple français installé ici depuis six ans. Le cadre est idyllique, grandiose et apaisant. Le complexe se situe en limite du village de Mindo aux abords d'une épaisse forêt luxuriante et d'un champ de bananiers. Nous sommes le seul camping-car sur l’espace réservé aux véhicules.

On vient a Mindo pour y observer oiseaux et papillons dans ces grands espaces d’altitude brumeux et humides. Celui qui n'a pas le temps de faire une incursion en Amazonie peut venir ici. On y retrouve la même végétation et le même climat avec une fine pluie qui alimente une jungle impénétrable.

14 janvier : Quelques rayons de soleil sont présents ce matin et nous profitons de partir en balade. 

Mindo possède plusieurs ‘Mariposario', des centres d'élevage d’espèces de papillons différentes. 

La route faite en terre longe une rivière. Il nous arrive de croiser quelques papillons dont certains possèdent des ailes transparentes. La balade est agréable et nous permet d'observer toute sorte de plantes qui vivent ici à l’état naturel. Nous avons les mêmes en France mais en taille réduite et vendues dans les 20 à 30 euros chez les fleuristes….sans réel succès de croissance comme c'est le cas ici….

Arrivés au centre, nous avons le choix entre commentaires du guide en anglais ou en espagnol. Devenus familiers à l'écoute de l'espagnol depuis juillet 2018, nous optons pour cette langue et gardons l'anglais lorsque nous ferons l'Amérique du Nord. Le guide nous explique les différentes étapes qui amènent à la naissance du papillon.

Nous entrons ensuite dans une véritable maternité. En pénétrant dans l'enceinte on rencontre des centaines de papillons multicolores en train de voler autour de nous, nous nous demandons un instant si le paradis ne ressemblerait pas à çà ! 

Des papillons de toutes tailles, de toutes couleurs voltigent dans tous les sens, se posent sur des orchidées , s’accouplent et viennent parfois se poser sur nous.

Nous passons devant des cocons suspendus, étapes incontournables de la métamorphose de la chenille pour devenir ensuite papillon. Certains de ces cocons semblent irréels avec une couleur or.

Un peu  loin, le stade de la croissance est plus développé et le papillon formé reste encore lié au cocon pour terminer sa croissance. 

Ça voltige dans tous les sens et nous devons redoubler de prudence pour ne pas marcher par mégarde sur l'un d’entre eux posé au sol. De nombreuses mangeoires contenant des bananes sont présentes, repas doux et sucré favori de ces créatures colorées.

Nous quittons ensuite cette enceinte pour emprunter un sentier qui nous conduit à un point d'observation de colibris. Battants des ailes sans cesse, ils apparaissent, se posent sur une mangeoire, s'abreuvent d'eau sucrée et repartent aussitôt. Il est très difficile de capturer leurs mouvements mais assis sur un banc, nous observons avec plaisir ce ballet incessant et nos yeux restent admiratifs.

La visite se poursuit à travers un sentier bordé d'arbres et arbustes typiques de cette région tropicale comme le ‘heliconia' qui produit une fleur majestueuse. Nous possédons une petite repousse de cette plante depuis notre incursion en Amazonie et espérons pouvoir la ramener en France. Nous montons à des tours d'observation fabriqués en bambous qui offre une vue impressionnante sur la végétation de la forêt tropicale.

Comme c'est souvent le cas dans cette région, une fine pluie arrive et nous pousse a prendre le chemin du retour au camping-car.

Où sommes-nous  :

Prochaine étape  : 'Mitad del Mundo' en Equateur.

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