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Isla de Baru - Départ de Kokopelli

Photo du rédacteur: Jo et SylvieJo et Sylvie

07, 08 et 09 février :

Les activités du quotidien se répètent beaucoup ces derniers jours.....

Nous sommes réveillés tôt par les cris de perroquets, perruches et autres oiseaux qui nous entourent .... A entendre tous ces cris on se demande si un voisin n'aurait pas mis un film de tarzan....

Le réveil est suivi d'un bon petit déjeuner que nous savourons avec nos derniers fruits exotiques....

Puis pour faire face à la chaleur, nous partons nous refroidir dans l'eau de la piscine, une piscine entière pour nous, cela a du bon de se montrer de temps en temps égoïste et d'apprécier les choses telles qu'elles sont...

Passant d'un bain à un autre, nous enchainons par un bain de soleil....

Ensuite nous passons aux choses sérieuses, continuer à préparer le camping-car.

Cela consiste à tout vider autour du poste de conduite, retrait écran caméra de recul, retrait face autoradio, vider la volte a grande et vide poches de manière à laisser un espace exempt d'articles qui pourraient être dérobés dans les ports 'escales' comme sur le bateau.... Autant minimiser le risque de vol.....

Le poste de commande étant vidé, il est alors temps de mettre en place la même cloison métallique que nous avions aussi placé en amenant le camping-car en Amérique du sud.

Nous installons chaque panneau que nous relions en vissant le tout. Le résultat met un 'frein' à l'accès de la cellule depuis le poste de commande. Je parle d'un 'frein' car tout comme dans une maison, smi un voleur veut rentrer..... il finit toujours par entrer...

L'apparence de la chambre est bien triste avec plus aucun vêtement dans les placards.

Toutes les affaires sont entreposées soit dans la soute soit dans nos bagages que nous allons emmener avec nous en France. Chaque recoin libre de la soute est comblé.

Ces préparatifs vont nous occuper jusqu'au jour 'J' où nous allons amener le véhicule au port de départ.

Mais nous ne faisons pas que du rangement, nous profitons du bord de mer des Caraïbes en se rendant le long de la plage de 'playa blanca'. Son nom dit tout, c'est une longue plage de sable blanc qui s'étend sur plus de 5 kilomètres de massif corallien.

Nous sommes en week-end et nombreux sont les locaux viennent s'amuser ici pour profiter d'une mer verte et chaude et profiter d'un cadre exceptionnel.

De nombreuses activités aquatiques sont proposées comme jet ski, luge de mer et départ 'excursion en barque motorisée vers d'autres coins de l'ile de Baru.

Nous croisons beaucoup de vendeurs de fruits qui proposent des jus frais ou encore des acovats ou autres produits de récoltel locale. Arrivés à mi-chemine de l'immense plage nous faisons demi-tour et reprenons les préparatifs de Kokopelli.

Au camping, nous sommes invités a célébrer l'anniversaire de la 'duena'.

10 février :

Nous voici au jour 'J'. Nous quittons l'isla de Baru pour se rendre au port. En chemin, nous nous arrêtons a un 'lavadero' pour faire nettoyer Kokopelli.

Arrivés au port, nous rencontrons 4 autres camping-car tous différents l'un des autres. Ce sont des allemands et hollandais.

Munis d'un équipement de sécurité nous suivons le commis du transitaire et partons pour 4 heures de paperasse, remise de la clé de contact du véhicule, vérification du numéro de chassis et signature de multiples documents.

Un taxi nous amène a notre hôtel 'isla Capri' mais ce n'est pas "Capri qui est fini", c'est bien notre périple en Amérique du sud qui se termine, ce soir Kokopelli dormira sans nous. Nous apprenons que nous devons nous rendre à nouveau au port pour signer d'autres documents donnant l'autorisation d'expédier le véhicule.

En soirée nous rentrons épuisés de cette journée tant par la chaleur extérieure que par ces longues heures d'attente dans des containers climatisés aménagés en bureaux.

11 février :

Une nouvelle et 'dernière' étape à parcourir aujourd'hui, le contrôle de Kokopelli a l'inspection antinarcotique, n'oublions pas que nous sommes en Colombie, on y cultive et exporte pas que des mangues et bananes...

Seul le conducteur qui figure sur la carte grise est autorisé à se rendre au port. Sylvie reste a l'hotel et profiter de la piscine pendant que je pars pour ce contrôle.

La crainte bien sur n'est pas que les officiers et le chien puissent trouver de la 'poudre blanche' mais plus au fait de me demander de tout sortir ce qu'il y a dans la soute et là j'angoisssssse !

Je retrouve les autres conducteurs allemands et hollandais et on nous place dans une salle climatisée en attendant que les officiers arrivent pour le contrôle.

Par précaution avec le problème du coronavirus, on nous remet des masque de protection....

Nous patientons et échangeons bien sur en anglais sur ce véritable fléau. Parmi l'equipe se trouve un médecin retraité en voyage qui nous donne plus de details sur ce 'foutu' virus qui s'etend....

La police antinarcotique arrive, on dirait un groupe du GIGN. Ils débarquent et nous demande de tout vider......l'angoisse ressentie s'est confirmée. ..... avec Sylvie, nous avons mis bien 8 heures entieres a tout organiser pour remplir la soute et voilà que je dois tout sortir....

Bref, pas tellement le choix car la visite est suivie d'un examen du chien qui va meme respirer l'air des valves de roues. Je comprends mieux pourquoi on nous a demandé de retirer les bouchons des valves.

'Merci monsieur, vous pouvez remballer'...... et voilà. ....

On nous remet des etiquettes de scellés pour les differents accès. Nous quittons nos véhicules, soulagés de voir que les formalités sont terminées.

Nous souhaitons bonne traversée à kokopelli qui devrait arriver à Brêmehaeven en Allemagne autour du 3 avril prochain.

De notre côté, nous restons encore quelques jours à Carthagène. Le 15, nous prendrons un premier vol jusqu'à Atlanta aux États-Unis puis une correspondance pour Paris, clôture de notre périple en Amérique du sud.

Où sommes-nous :

Prochaine étape : bilan du voyage

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