Berceau de Nouvelle Ecosse : Navire Hector
- Jo et Sylvie
- 3 juin
- 2 min de lecture
01 juin :
Voilà un peu plus d’un mois que nous voyageons. Le temps passe vite et les souvenirs se cumulent. Nous sommes encore à Pictou ce matin comme nos voisins québécois avec qui nous échangeons quelques mots.

Kokopelli-2 semble tout petit par rapport à celui de notre voisin qui nous dit 'que notre roulotte (notre fourgon) pourrait rentrer dans une de ses caves (une de ses soutes)'.
Cette différence de mots utilisés par les charmants québécois nous fait beaucoup sourire.
Il ne fait pas spécialement froid mais un vent puissant souffle. Avant de quitter la ville, nous partons faire une balade de 7 kms pour découvrir l’endroit où le navire Hector avait posé l’ancre en 1773.
‘Hector’, un petit trois-mâts d’environ 25 mètres de long était partis d’Ecosse avec 200 passagers. Le voyage avait été très difficile, surpeuplement, maladies de dysentrie, rations de nourriture et eau très limitées. Durant ce voyage de 11 semaines, une trentaine de passagers sont morts.Les survivants arrivent affaiblis mais déterminés à commencer une nouvelle vie malgré des conditions rudes. Cela marque le début de la Nouvelle Ecosse, province du Canada.
La balade qui mène à cet endroit longe le bord de mer avec une mer déchainée avec ce vent qui souffle. Très vite, nous empruntons un sous-bois où les bouleaux se plient sous la force du vent. On entend des craquements, certaines branches ne résistent pas et se brisent . Nous ne souhaitons pas trop s’éterniser et accélérons le pas pour arriver dans un espace de balade moins risqué.

Revenus à Kokopelli-2, c’est le moment de faire des courses. Nous sommes bien un dimanche mais les magasins sont ouverts. En sortant, nous rencontrons une personne proche de Kokopelli-2 et qui nous demande ce que peut bien faire un véhicule européen ici. Il s’en suit un sympathique moment d’échanges. Kerry est très curieuse de découvrir notre périple et s’empresse de prendre l’adresse du blog pour suivre notre aventure. Dommage que nous allons prendre la route, il aurait été agréable de discuter plus longuement.
Sur une longue route droite bordée de fermes, nous arrivons en Provence… Enfin presque…Nous apercevons un champ de culture de lavande et faisons demi-tour pour en savoir plus sur cette activité. C’est une culture locale destinée à la fabrication d’essence de lavande. La visite est rapide mais nous replonge dans notre Provence où les champs ne vont plus tarder à se colorer de mauve.

En passant par Tatamagouche, un petit village situé dans la province de Nouvelle Ecosse, nous changeons de cap pour aller saluer Sharon.
Sharon est originaire de Terre Neuve et habite ici à présent. Elle nous avait beaucoup aidé via les réseaux sociaux dans la préparation du voyage.
Promesse était faite que nous passerions la saluer à l’occasion de notre passage dans le secteur.
Autour de sa famille et d’un excellent gateau fait de crème et de myrtilles, nous passons une fois de plus, un agréable moment de partage à parler de tout et de rien.
Nous reprenons ensuite la route pour faire étape au fort de Beauséjour où nous stationnerons pour la nuit avec deux autres fourgons québécois
Rencontrer des gens que l'on ne connaît pas mais avec qui on a converser par l'intermédiaire du net pour préparer le voyage est toujours un moment super agréable.
Super !
Des lavandes ? Mais je pensais que nous avions l'exclusivité ! Pour sûr que des européens 04 de surcroît, on ne doit pas en voir tous les jours. Avec les cartes c'est sympa, cela permet de mieux visualiser votre périple surtout lorsque l'on ne connaît pas les contrées.
Il semblerait qu’ il fasse moins froid 😉