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Au-revoir Terre Neuve - Pictou

30 mai :


Une page de notre aventure se tourne aujourd'hui.


Nous embarquons sur le ferry depuis Port aux Basques (Terre Neuve) pour un voyage d'un peu plus de six heures à destination de Sydney (Nouvelle Ecosse).



Au début, dans la préparation de ce grand périple aux Amériques, la province Canadienne de Terre Neuve ne figurait pas dans la liste des destinations.

Tous les prétextes étaient bons, une île trop reculée dans le nord, cela occasionnait un détour, il fallait prendre un ferry, la peur des températures en cette période de l'année, l’état des routes.... bref bien des raisons pour se dire 'on laisse de côté Terre Neuve'.


Mais l'idée d'y aller pour voir les icebergs avait fait changer nos plans.

Et absolument aucun regret, ce ne sont pas que les icebergs que nous avons vu là-bas, c'est une nature encore intacte, des montagnes, des vallées, des lacs, des côtes découpées, des forêts à perte de vue,. Bien sur nous avons eu froid lors de nos balades avec des températures parfois négatives, du vent glacial mais cela faisait partie de la découverte.


Ensuite notre coup de coeur va pour toute cette variété de faune rencontrée là-bas, une faune qu'on ne trouve pas en France. Bien sur et heureusement d'ailleurs nous n'avons pas croisé d'ours lors de nos balades mais nous en verrons sans doute plus tard en parcourant la partie ouest du Canada. Et un autre gros coup de coeur va pour la gentillesse des personnes rencontrées que ce soit en ville, sur un simple parking de supermarché, comme en balade ou encore dans des petits ports de pêche.


C'est avec un gros pincement au coeur que nous quittons Terre Neuve laissant derrière nous tout ce que nous avons vécu mais l'aventure et le voyage continue. Nous tournons la page pour avancer. ‘Au-revoir’ Terre Neuve….



Nous profitons du soleil pour rester sur le pont et regarder le départ du bateau. Les côtes de Terre Neuve s'éloignent et nous prenons place dans un salon à 'tuer' le temps.


Nous voici revenus à Sydney. Le bateau a pris un léger retard, nous allons passer la nuit au même endroit où nous étions il y trois semaines en arrière dans l’attente de prendre le ferry pour Terre Neuve. Revenus au même bivouac, c’est curieux de voir comment la végétation a changé ici en peu de temps. Les lilas sont en boutons prêts à éclore, le forsythia prend une teinte jaune, les narcisses sont en fleur, l’herbe devient bien verte, les arbres nus reprennent des couleurs. Tout ceci apparait en France en mars et alors qu’ici cette végétation se réveille maintenant et s’active car en sortant en sortant de la période hivernale.


31 mai :

Pour avoir déjà parcouru cette partie de Nouvelle Ecosse, nous filons plus vers l’ouest en direction de la prochaine province qu’est le New Brunswick. La route traverse une région francophone, cœur historique de l’Acadie comme près d’Antigonish avec les villages de Pomquet et Tracadie.


Après une halte pour acheter souvenirs et produits fermiers sans oublier un excellent ‘fish & chips’, nous reprenons la route qui nous amène à Pictou.




Il ne fait plus froid mais un vent de la côté souffle très fort. Nous cherchons un coin abrité et c’est à côté de deux camping-car québécois que nous allons stationner pour y passer la nuit.


Pictou est une petite ville profondément liée à l’arrivée des colons écossais ayant joué un rôle de porte d’entrée à l'immigration écossaise en Amérique du Nord. Avant l’arrivée des Européens, le territoire de Pictou était habité par le peuple Mi’kmaq, qui occupait la région depuis des milliers d’années. L’événement le plus marquant de l’histoire de Pictou est l’arrivée du navire Héctor en1773 avec à son bord près de 200 colons écossais.

 C’est un moment fondateur qui vaut à Pictou le surnom de "berceau de la Nouvelle-Écosse écossaise". Les générations suivantes ont migré ensuite vers d’autres régions.

 


La visite du centre historique nous fait remonter dans le temps. Des demeures du 18e siècle sont encore debout. Des édifices nous font penser que nous sommes an Angleterre. En chemin, pas loin de George Steet on y trouve une fresque qui relate l’arrivée des colons avec un écossais jouant de la cornemuse, instrument intimement lié à l’identité écossaise.


Au coint d'une rue, nous trouvons une grande maison en bois de style colonial avec une façade bleue appartenant à la famille 'Cunard'. C'est une maison historique associée au fondateur de la compagnie de navigation 'Cunard Line' compagnie rivale de celle du Titanic.

En arrivant au port, on découvre la réplique du navire ‘Hector’ qui juxtapose le musée.

Pictou mérite le détour en passant dans la région.



5 Comments

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Charisma45
Jun 05
Rated 5 out of 5 stars.

Toujours de très belles photos..

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Christine
Jun 03

Blaise Cendras disait quand on aime il faut partir... Partir pour de nouvelles aventures et garder de bon souvenirs. On the road again...

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Veronique
Jun 01
Rated 5 out of 5 stars.

Merci de nous faire pour ce nouveau périple, que de découvertes, de diversités, de rencontres, de nature et de couleurs. Vous nous régalez tous les deux. ! Bonne continuation et à demain pour vos aventures 👍🤩

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Ramoune
Jun 01
Rated 5 out of 5 stars.

Ché Fin Bio et Fin Prop

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Rated 5 out of 5 stars.

Encore merci pour ce nouveau récit ! 😍

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