Visite du Cap Breton
- Jo et Sylvie
- 9 mai
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 mai
Le 6 mai : Le Cap Breton, le fameux Cap Breton de la Nouvelle Ecosse , région reconnue pour sa beauté naturelle, nous y voici !
Nous avions décidé de se suivre avec Gilles et Sylvie mais la perte de réseau téléphonique dans cette région nord de la Nouvelle Ecosse a fait que nous avons perdu le contact. Dommage nous avions programmé de faire ensemble une des nombreuses randonnées du parc.
Nous longeons la côté Ouest, une côté très découpée qui rappelle bien sur la Bretagne, à la différence près c'est que les maisons ici sont très colorées. Ces maisons sont espacées les unes des autres, ce n’est pas le terrain qui manque et un fait marquant depuis que nous sillonnons les routes du Canada, il n’y a pas de clôture entre les parcelles. Alors qu’en France lorsqu’on entreprend la construction d’une maison, on commence par se barricader avec une clôture bien délimitée.
Depuis une aire de vue je prends en photo un bateau de pêche qui s’approche de son port de destination, l’envie d’aller voir de plus près ce déchargement est toujours intéressant. Nous remontons vite dans Kokoppelli-2 et sans perte de temps, on se dirige vers ce petit port où nous arrivons au moment où le bateau de pêche accoste…. Appareil photo en mains et surtout le porte monnaie, on s’empresse d’aller sur le quai où règne déjà une effervescence. Une petite grue remonte des caisses remplies de homards pour les déposer sur une balance. Le poids fait, ces caisses sont chargées dans un camion. Beaucoup de ces caisses sont destinées à l'exportation.

Je discute avec le responsable et pour 20 CAD (soit 12.60 €), nous repartons avec deux homards ! Notre repas du soir est déjà presque prêt.
Nous arrivons ensuite à Chéticamp où nous stationnons pour déjeuner face à la mer. A deux pas de nous se dresse l'église Saint Pierre, un des symboles les plus marquants de cette communauté acadiennes. Elle est faite principalement en pierre, ce qui la rend unique dans la région.
Il arrive souvent que des gens curieux de voir un véhicule de France s'arrêtent à notre auteur et entament une conversation. Certains de souche acadienne parlent un vieux français mais beaucoup s'expriment en anglais. Ces moments sont chaleureux et forts sympathiques. Nous sommes de toute évidence sur une terre d'accueil et on s'y sent bien.
Il est grand temps de se lancer sur la fameuse route du Cabot Trail, route mythique du Cap Breton.
Nous passons au Bureau d’informations où nous retrouvons Gilles et Sylvie. Nous lisons avec la plus grande attention les consignes en cas de rencontre avec un ours dans le parc. Il est conseillé de posséder une bombe au poivre pour se défendre en cas d’attaque. C’est noté, cela figurera sur la liste des prochaines courses.
La route côtière que nous prenons est très sinueuse avec des montées et descentes, on ne le ressent pas mais nous montons en altitude dans cette région vallonnée. Au détour d’un virage subsistent encore quelques plaques de neige de l’hiver dernier. Partout on assiste à une végétation d’arbres qui donnent l’apparence d’être morts mais non, ils ne sont encore qu’endormis. Le printemps dans cette région arrive plus tard.
Nous nous arrêtons souvent sur des aires de belvédère pour contempler le paysage.
Nous avons beaucoup de chance d’avoir une journée ensoleillée pour mieux apprécier des panoramas sublimes.
Au bureau d’informations touristiques nous retrouvons Gilles et Sylvie et nous nous lançons dans ce circuit routier long de près de 250 kms. A mi parcours, nous avons relevé une randonnée sympathique qu’on programme de faire en chemin. Hélas, arrivés sur place, une barrière interdit l'accès. Sans doute que le chemin n'a pas encore été remis en état après l'hiver. C'est désolant car parmi toutes les randonnées du parc, nous avions prévu précisément celle-ci qui apparaissait comme être la plus spectaculaire. Tant pis, la journée n'est pas perdu pour autant avec ces vues grandioses.
Sur une aire de parking, nous allons parcourir une petite forêt faite de bouleau blanc et d'érables qui datent eux de 400 ans. La balade est agréable. Nous continuons ensuite notre route jusqu’à un bivouac que nous établirons à Neils Harbour, un tout petit village de pêcheurs avec son phare emblématique et sa tradition de pêche aux homards.
Il est encore temps de partir à la découverte du village, l'air est bien frais en bordure de l'océan aussi on cumule des couches de vêtements.
On ne sait toujours pas si les homards sont bons. Là encore, de très belles photos.
Bonne continuation.
Bonjour à tous les deux. Petit conseil pour l'utilisation de la bombe au poivre ,si vous rencontrez un ours, il faut pulvériser à hauteur des pattes et non sur la tête car le nuage de poivre monte. Si tu le mets sur la tête cela ne lui fera rien .c'est un ranger qui nous avait expliqué cela. Bonne continuation à tous le deux.
Coucou,
Je me régale de vous lire !
Un retour en arrière pour moi !
Profitez bien.
Nous, on rentre en France mardi pour 4 mois.
De gros bisous à vous deux
Que de homards!!
Toujours très intéressant, gardez moi une petite part de Homard ... Bonne continuation 😍