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Côte Mer des Caraïbes

17 février :

Nous quittons Barichara, au-revoir les montagnes et vastes étendues de collines arborées...

Il y a quelques mois alors que nous étions encore en Equateur, nous nous étions demandés si nous réussirions à prendre du bon temps sur la côte caraibe avant d'approcher la ville portuaire de Carthagène, point final de notre périple en Amérique du sud.

Nous avions même reconsidéré l'itinéraire initialement prévu.

Objectif atteint, nous voici devant l'atlantique ! Voici que s'offrent à nos yeux, des paysages exotiques avec la côte Caraïbe.

Mais comme tout bord de mer, ce n'est pas que des cocotiers qui pointent vers le ciel, il arrive que des villes aient poussé comme des champignons et des immeubles remplacent les palmiers, le béton remplace le sable. C'est le cas de Santa Marta, une riche ville qui vit du tourisme de bord de mer et d'excursions à l'intérieur des terres. Les rues.

Nous trouvons un emplacement dans un hotel camping, nous sommes les seuls et bénéficions d'une piscine que pour nous mais aussi d'une cuisine extérieure. Le toit qui abrite Kokopelli nous permet d'être à l'abri du soleil qui 'cogne' très fort.....

Un problème survient, le témoin de fin de gaz sur le réfrigérateur clignote. Nous sommes a 3 semaines du départ de Kokopelli et il nous faut trouver du gaz. En attendant, nous profitons du frigo de la cuisine d'été pour y entreposer toutes les denrées. Fidèle utilisateur de l'application 'ioverlander' nous trouvons quelques adresses a proximité chez qui nous nous rendons.

Cette application est un outil à posséder impetativement pour un voyage long cours.... elle s'avère être complète. ..

Arrivés au premier point de revendeur de gaz, nous avions peur d'avoir un refus. Notre bouteille actuelle est une bouteille française et l'embout des bouteilles Colombiennes est différent. Cela ne semble pas poser de problème pour la personne qui nous reçoit avec grand plaisir et content de pouvoir nous dépanner.

Notre bouteille pleine, nous voici rassurés d'avoir du gaz jusqu'à l'embarquement de kokopelli sur le bateau.

De retour à l'hotel camping, nous profitons de la piscine et le temps s'ecoule lentement entre repas et sieste....

20 février :

Après deux jours passés ici, nous décidons de quitter l'environnement du béton pour se rendre dans un endroit plus sauvage en bordure de la côte caraïbe. Nous arrivons au camping 'los Angeles' situé en limite du parc Tayronna.

C'est un camping très bien à tous niveaux, le cadre est agréable, un personnel très sympathique, un bon wifi....(on ne sait plus faire sans..), une plage faite de sable donnant sur une eau turquoise. ...

Nous passons cinq jours à promener sur la plage, faire bronzette, se baigner au milieu de vagues très fortes

Le site sous les palmiers est remarquablement bien tenu pouvant expliquer son prix élevé. Nous nous sentons bien, pas de musique intempestive, le seul bruit dans la nuit est produit par les vagues qui se fracassent sur le sable.

25 février :

Des voyageurs rencontrés nous ont indiqué un village plus à l'est dans le sens du Venezuela.

La route est agréable et longe l'eau turquoise de la mer. Nous passons un petit village pour y faire des emplettes avec entres autres, papaye,avocat, mangue, ananas.... nous commençons à réaliser que dans quelques semaines, ces fruits seront plus difficiles à trouver....

Nous arrivons à Palomino, une petite station balnéaire avec un seul axe bordé de restaurants et hotels qui aboutit à la mer. Devant chaque entrée d'hôtel, une personne est présente pour accueillir le touriste de passage qu'il soit en sac à dos, en taxi ou comme nous en camping-car.

Nous nous plaçons à l'hotel camping 'Marlen'. L'endroit est bien car nous profitons de l'ombre des arbres pour y placer le camping-car de maniere à rafraîchir l'intérieur.

La visite de Palomino est très vite faite. Par contre, le bord de plage offre des vues des plus exotiques qui soient. Alors que certains palmiers pointent vers le ciel, d'autres moins chanceux se plient sous l'érosion formée par les vagues et s'inclinent presque parterre.

Palomino est un grand centre qui attire backpakers étrangers et autres 'jeunes'. Autant dire que nous n'avons pas notre place dans cette foule de touristes qui ne se prive de rien entres restaurant, crêperie, dancing.... comment font-ils pour financer un tel voyage, on se pose la question et restons sans réponse...

01 mars :

Nous quittons Palomino pour Santa Marta, au même hotel-camping où nous avions séjourné le 17 février dernier. L'endroit est clos et aéré nous permet de préparer tranquillement Kokopelli pour partir en bateau et nous de faire nos bagages.

Avec une chaleur qui dépasse les 36-38, nous apprécions de faire un saut de temps en temps dans la piscine, histoire de se rafraîchir.

Comment préparer le camping-car. .... c'est assez simple, cela consiste à retirer toutes les affaires de la cellule pour les entreposer dans la soute arrière, de manière à laisser paraître un véhicule vide....afin de 'limiter' les 'visites' lors du voyage en bateau.

De notre côté, nous preparons nos bagages pour le retour en avion. On oublie les souvenirs, trop imposants, trop lourds, ils resteront dans la soute jusqu'en France.

Où sommes-nous

Prochaine étape : Carthagène

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