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Parc National Forillon

20 juin :

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Ce matin nous quittons Gaspé et faisons une halte devant un cap où se dresse un monument dédié à Jacques Cartier.


Il faut remonter au mois de juillet 1534, deux navires commandés par Jacques Cartier, de Saint-Malo, se sont réfugiés dans la baie de Gaspé où il rencontre des Iroquois.



Cartier y établit des rapports amicaux avec eux. Il érigea sur le rivage de Gaspé une croix aux armes de François Ier. C'est sur ce geste que s'appuiera la France dans ses réclamations territoriales en Amérique.

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Peu de route après Gaspé nous arrivons au parc National Forillon, un vaste parc créé en 1970 qui occupe 250 km² et se trouve à l’extrêmité Est de la péninsule Gaspésienne. Il s’étend entre le golfe du St Laurent et la baie de Gaspé sur la pointe où des falaises abruptes marquent la fin des Appalaches.

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Une bonne nouvelle ce matin,  nous apprenons que le Premier Ministre Canadien récemment élu a décidé de donner l’accès libre aux parcs nationaux à partir du 20 juin et justement nous sommes le 20 ! Voilà pour la bonne nouvelle.

A présent la mauvaise nouvelle, nous voici à l’entrée sud du parc et il y a une épaisse brume de mer ce matin qui empêche toute visibilité de l’océan.


La météo devrait s’améliorer semble-t-il avec une timide apparition du soleil dans la journée…  Tant pis, sacs à dos prêts sans oublier la bombe répulsive d’ours, nous partons quand même  faire la randonnée ‘sentier Les Graves’ pour atteindre la pointe où surplombe un phare. Cette pointe est aussi appelée ‘bout du monde’ par les locaux.



Nous suivons un sentier en contrebas pour parfaire l’impression mais avec la brume, on ne voit rien – enfin – on ne voit rien à l’horizon mais tout le long du sentier on trouve des grosses grottes laissées par des ours. Autant dire qu’au fur et à mesure que nous avançons, nous yeux n'arrêtent pas de balayer de gauche à droite.


Arrivés au phare, il souffle un vent horrible, il fait très froid et avons de la peine à trouver un endroit abrité pour pique-niquer.  Finalement, nous nous réfugions dans une maisonnette où d’autres randonneurs sont là pour déjeuner avant de reprendre le sentier du retour, un peu déçus de la météo.


Après une demi-heure de route, nous passons de la zone sud du parc Forillon à la zone nord. Nous repassons devant le guichet d’entrée et avec un beau sourire, le ranger nous signale que le parc est en entrée libre, ce que nous savions déjà.

Tout au long de la route qui mène au parking, on rencontre une signalisation demandant de réduire notre vitesse, il y a là une faune comme orignaux, ours, renard roux qui peuvent traverser la chaussée de manière imprévisible.  La brume de mer n’est plus là mais le ciel reste gris et menaçant.

C’est dommage car le site que nous allons voir doit être merveilleux sous le soleil.



Nous laissons quand même Kokopelli2 sur le parking et partons découvrir le cap Bon-Ami par un sentier sous bois. On arrive vite sur une sorte de passerelle circulaire, lieu d’observation qui permet d’avoir un aperçu à 360°, des panneaux aident à identifier les oiseaux qui nichent dans les falaises à portée de vue. 

C’est un tableau magnifique qui s’offre à nous et encore dommage que le soleil ne veuille pas se présenter. Plus bas sur un rocher qui sort de l’eau,  nous avons la chance de voir un phoque qui se repose.

En prêtant nos jumelles de vue à deux jeunes québecoises pour mieux observer un phoque venu se reposer sur un rocher, elles nous livrent des informations sur notre prochain trajet que nous ferons dans quelques jours.

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De l’autre côté de la passerelle, on aperçoit le fameux cap Bon-Ami où une longue anse de falaise pointe vers l’océan.


Un escalier permet d’accéder à une plage de galets. Le ciel devient de plus en plus orageux, nous remontons pour aller chercher un bivouac.






21 juin :

Kokopelli2 a bien été secoué une bonne partie de la nuit et nous aussi par la même occasion. Il y a eu une forte tempête de vent mêlée à de la pluie. Dans le choix d’un bivouac, il faut toujours s’assurer qu’il n’y ait pas d’arbres autour de nous de manière à sécuriser le stationnement.

Nouvelle surprise ce matin, le vent est toujours présent mais le ciel est tout bleu avec un beau soleil. Sans plus tarder nous avançons Kokopelli2 jusqu’au parking d’un phare de manière à prendre un petit déjeuner face à l’océan. Peut-être aurons-nous la chance de voir à l’horizon le souffle de baleines qui arrivent à cette période de l’année dans le golfe du St Laurent.


L’entrée nord du parc National Forillon possède un centre d’interprétation riche en informations sur la formation géologique des falaises depuis l'ère glaciaire, le phénomène de l’érosion accentué dû au réchauffement climatique et une description sur la faune et la flore présentes dans le parc.

Il y a aussi un grand réfectoire mis à disposition aux randonneurs qui souhaitent se restaurer ou tout simplement se reposer. Le site est plus que très propre, un peu plus loin, se trouve un service de ‘landromat’, avec des machines lave linge et sèche linge.


Avant de reprendre le route côtière de la Gaspésie et poursuivre notre périple, nous faisons une grande intendance de Kokopelli2, nettoyage, et profitons du service pour réaliser lessives et séchage. Tout ceci va bien nous occuper deux heures, peut-être même plus.



Nous hésitons ensuite à quitter le parc, le soleil est là et aimerions revoir le cap Bon-Ami sous cette belle lumière.

Nous voici repartis voir le cap Bon-Ami  avec une meilleure météo. Du ‘déjà-vu’ c'est sur mais avec le soleil et la ciel bleu, les décors sont magnifiques, on distingue mieux les oiseaux qui nichent sur les falaises, les reliefs des falaises sont plus détaillés.



Nous longeons la plage avec difficulté, marcher sur une plage de galets est difficile mais nous sommes tellement heureux d’admirer ces majestueuses falaises du littoral.

Nous passons un bon moment à suivre des canards qui avancent sur l’eau sans difficulté avec les grosses vagues et qui soudainement disparaissent sous l’eau pour en ressortir un instant plus tard.

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Il est temps pour nous  de remonter et de reprendre la route. Au passage, nous retrouvons le phoque revenu sur le même rocher que la veille.

Sans doute est-ce son poste d’observation ?


Nous Laissons toute cette nature, contents d’être revenus et reprenons la route avec une petit arrêt au phare de Cap des rosiers pour savourer une bonne glace avant de repartir pour un nouveau bivouac à une centaine de kilomètres.

3 Comments

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Charisma45
Jun 30
Rated 5 out of 5 stars.

De superbes paysages et toujours de jolies photos

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JML
Jun 24
Rated 5 out of 5 stars.

Ha oui, en effet assez inoubliable périple/séjour, ça te serait possible de communiquer de temps en temps votre position Gps que l'on vous localise facilement à l'aide de https://www.visugpx.com/editgpx/ merci à plus tard, ici .... on mijote.

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Elyane
Jun 24
Rated 5 out of 5 stars.

Nous avons fait la Gaspesie en 2021,un super voyage. Profitez bien et merci pour ces photos 😊.Nous sommes à Mattawa,à la frontière du Québec ,continuons notre séjour tranquillement. Bisous à vous deux 😘

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