Parc provincial Presqu'île
- Jo et Sylvie
- 27 sept.
- 3 min de lecture
Le Parc provincial Presqu’Île, situé sur les rives du lac Ontario à une petite heure du parc Sandbanks mérite le détour.
C'est un parc reconnu pour ses plages, ses marais et sa faune variée. Le parc est très bien aménagé, il possède des circuits pour les amateurs de randonnées, des circuits d'observation ornithologique, des pistes cyclables et des aires de camping spacieuses.
Le ciel est gris et la pluie est annoncée pour aujourd'hui. Tant pis on décide d'y aller quand même. Nous payons notre pass d'entrée et muni d'un dépliant fourni par le ranger du poste, nous décidons d'aller faire une première découverte par le sentier : Marsh Boardwalk Trail.
C'est un petit sentier de promenade ornithologique sur pilotis dans les marais côtiers, avec des postes en hauteur pour observer les oiseaux.
En retournant au parking où nous avions laissé Kokopelli-2, le chemin de balade traverse une forêt de cèdres et certains troncs attirent notre attention par leur courbure comme leur inclinaison. Ces formes sont le résultat d’un mélange de vents puissants en période hivernale sur le lac, le sol instable des marais et une croissance orientée vers la lumière, ce qui leur donne cette apparence particulière et photogénique.
D'autres explications résulteraient d'une maladie apportée par des insectes amenant la pousse des arbres à dévier sa croissance.
On se croirait dans un conte de fée avec ces formes curieuses.
Nous reprenons Kokopelli-2 pour aller à un autre site du parc : Owen Point Trail.
La balade se fait sous bois principalement avec différents accès d'observation sur le bord du lac Ontario. Un grand dommage que le météo ne soit pas au rendez-vous, les paysages sont très jolis, nous sommes seuls, au loin on entend un pivert qui cogne sur un tronc d'arbre. La journée n'est pas gâchée pour autant avec ces nombreuses espèces d'oiseaux qui passent devant nous avant de se dissimuler dans un buisson.
Autre émerveillement, c'est de voir des papillons monarques qui passent l’été en Ontario et entreprennent un voyage migratoire spectaculaire au début de l’automne pour rejoindre les montagnes dans le centre du Mexique. Ils volent jusqu’à 4 000 à 5 000 km pour atteindre leur site d’hivernage. C’est l’une des plus longues migrations du règne animal pour un insecte.
Au sol c'est la surprise de voir une grenouille léopard, elle se caractérise avec de grandes taches rondes noires cerclées de clair, qui rappellent un pelage de léopard ou de panthère (d’où son nom).
C'est une grenouille typique des marais et prairies du sud de l’Ontario.
Au cours de la balade nous croisons quand même un couple de randonneurs et échangeons quelques mots en anglais avec eux. Ils possèdent le même appareil photo que nous et nos échanges se portent sur les possibilités immenses qu'offre l'appareil.
Après une pause déjeuner, nous partons en direction du phare qui se trouve à l’extrémité de la presqu’île, dans la partie sud du parc. C’est un des attraits majeurs de la visite.
Construit en 1840, c’est l’un des plus anciens phares du lac Ontario encore debout, Il a longtemps servi à guider les navires qui entraient dans la baie de Presqu’île, un endroit dangereux avec de nombreux hauts-fonds. C’est un lieu chargé d’histoire, très photogénique, qui fait partie des incontournables du parc provincial Presqu’île.
Avant de quitter le parc, nous faisons une halte sur une grande plage du parc où sont regroupées des barnaches et des mouettes. Sylvie ne résiste pas à s'amuser à courir après les mouettes pour les voir s'envoler et se poser à nouveau quelques centaines de mètres plus loin.
Nous regagnons notre bivouac de la veiller situé à peu de distance du parc, contents de notre journée avec une météo grise mais riche en découvertes.
Des photos sympa, dommage pour le temps.