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Route 66

16 novembre :

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En 1920, les États-Unis disposent de routes locales souvent mal entretenues. Avec l’essor de l’automobile et la nécessité d’un réseau national, le gouvernement lance en 1926 un grand programme de numérotation des routes.C’est ainsi que naît la ‘Route 66’. Elle relie Chicago (Illinois) à Los Angeles (Californie) sur environ 3 940 km, traversant 8 États.


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Dans les années 1930, la sécheresse frappe le centre des USA (Midwest). Des milliers de familles ruinées migrent vers l’Ouest en empruntant la Route 66 pour chercher du travail en Californie. Steinbeck raconte cet exode dans Les Raisins de la colère (1939).


La route devient alors un symbole d’espoir et d’opportunités. Elle incarne le rêve américain, la liberté, le road trip pour les motards comme les automobilistes.

 A partir des années 50, on assiste à la construction d’autoroutes plus rapides qui contournent les petites villes, ce qui condamne peu à peu la Route 66. La route 66 cesse alors d’exister. C’est un peu comme l’histoire de ‘notre ‘ Nationale 7 en France…


Grace à des passionnés, à une effet de tourisme, la nostalgie des années 50, la Route 66 renaît et de nombreuse portions sont alors restaurées. Aujourd’hui, elle est un itinéraire touristique mythique, parcouru par des millions de visiteurs du monde entier.


Nous quittons Flagstaff pour rapidement arriver à Williams.

Williams est une ville connue pour son passé ferroviaire et représente une première étape de la route 66 après Flagstaff . On y trouve motels, cafés, stations-service et surtout commerces de souvenirs pour touristes dans une ambiance western.





Avec son réseau ferroviaire qui existe depuis 1880, la ville devient notamment la porte d’entrée du Grand Canyon, grâce au ‘Grand Canyon Railway’, un train reliant Williams à Grans Canyon Village qui attire des milliers de visiteurs chaque année.



Aujourd’hui, Williams est l’une des villes les mieux préservées et les plus vivantes de l’Historic Route 66.

Nous reprenons ensuite la route pour la petite ville de Seligman qui est le berceau de la renaissance de la Route 66. Avec l’arrivée de l’Interstate 40 en 1978, le traffic disparait et les commerces ferment, la ville de Seligman est menacée de devenir une ville fantôme.


Angel Delgadillo, le “Barbier de Seligman” profondément attaché à la Route 66 voit sa ville natale mourir et décide d’agir et va changer le destin de la route 66.  Il fonde la ‘Historic Route 66 Association’. Son but était d’attirer les touristes et revitaliser les villes abandonnées. Ce fut un succès attirant des touristes du mond entier chque année et c’ est largement le cas encore aujourd’hui.



Seligman possède des bâtiments restaurés au style années 1950, des boutiques pleines d'objets rétro et de souvenirs, les rues regorgent d’objets anciens et de voitures anciennes.



Seligman est sans aucun doute l’une des étapes les plus célèbres et photographiées de toute la Route 66. Pour célébrer ce passage sans ce village de renaissance de la route 66, nous établissons notre bivouac ici.


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Qu’on se le dise, on ne rigole pas ici comme ailleurs aux USA.


Alors que nous prenons notre petit déjeuner, on aperçoit un cowboy en train de bricoler à son foutu de véhicule 4x4 qui visiblement connait un problème moteur.

Ce n’est pas une clé à molette qu’il porte au niveau du ceinturon mais un gros calibre….

Nous avions déjà rencontré des personnes armées depuis notre passage aux USA mais sans prendre de photos…






17 novembre :

Après une très bonne nuit dans cette atmosphère des années 50, nous faisons un dernier tour de cet oasis perdue devenue icône de la Route 66 avant de reprendre la route pour Hackberry.



Hackberry était dans le passé un petit camp minier avec l’extraction de l’argent, du plomb puis un peu d’or.Ce minuscule point sur la carte situé dans une région désertique est isolée devient alors une halte bienvenue de la route 66.



On y trouve une une ancienne station-service avec un petit garage, un general store, et  un café pour les voyageurs.

Hackberry est aussi une étape incontournable en chemin avec ses vieilles pompes à essence, ses voitures rouillées, ses enseignes en métal, un magasin rempli d’objets vintage dans un style des années 50 figé dans le temps. des voitures américaines classiques. C’est un symbole fort de la renaissance de la Route 66 dans les années 1990.

 


Après Williams, Seligman et Hackberry, nous voici à Kingman : carrefour du désert et cœur historique de la Route 66. Quand la Route 66 est créée, Kingman devient une étape majeure entre la Californie et Seligman.

Située à proximité de la Black Mountains Route considérée comme une des routes des plus difficiles de la 66 qui mènent à Oatman, Kingman sert donc de point de ravitaillement essentiel avant ou après cette section périlleuse.

La ville adopte l’esthétique néon et couleurs années 50 et attire bon nombre de touristes. C’est l’une des plus grandes villes de tout le tracé de la 66 en Arizona. Nouveau bivouac dans la ville de Kingman.


 18 novembre :

 Un nuit agitée mais cela fait parti du voyage... Nous quittons Kingman sans regret hormis sa place sur la route 66. Nous prenons rapidement de l'altitude pour se rendre à Oatman, une village étape de la route 66 situé en pleine montagne.



La route d'accès est très sinueuse et étroite, les voies de stationnement sur le bas côté sont rares. Les décors sont somptueux avec des ricins et cactus qui meublent les paysages désertiques.


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Le nom Oatman doit son origine à Olive Oatman, une jeune fille qui a été capturée et mis en esclavage par une tribu Indienne lors d'un périple vers l'Ouest avec sa famille en 1851.


Elle a été échangée par la tribu Mohave qui l'a adoptée et qui ont tatoué le bas de sa figure comme symbole de la tribu.


il se dégage de ce village de Oatman une ambiance sympathique western et une authenticité qu’on ne retrouve pas partout. La rue principale est encore faite en terre. Ce qui frappe aussi dans ce petit village de la route 66 c'est la présence d'ânes en liberté.




A la fin du 19ème siècle, les prospecteurs avaient massivement utilisé des ânes pour le transport des marchandises. Ces animaux avaient été amenés en Amérique par les premiers colons espagnols, d’où leur nom : burros.


Quand les mines ont fermé et que les chercheurs d’or et d'argent ont quitté la région, ils ont abandonné leurs ânes sur place, qui sont ainsi retournées à l’état sauvage.

Les ânes sont libres, mais pas vraiment sauvages, et complètement habitués à la présence humaine des touristes. Ils sont chez bien chez eux ici et n'hésitent pas en entrer dans les magasins de souvenirs.



Nous quittons cette zone montagneuse à temps, le ciel passe d'un timide soleil à un ciel qui devient de plus en plus menaçant. Un véritable douche tombe sur près 100 kilomètres alors que nous roulons vers Las Vegas. nous réalisons que nous venons encore changer d'heure en passant à l'heure du Pacifique, soit un décalage de 9 heures avec la France. La nuit tombe encore plus vite et on décide de s'arrêter sur un sol en dur pour éviter des problèmes d'enlisement.

 

 
 
 

1 commentaire

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Bouyer
il y a 3 heures
Noté 5 étoiles sur 5.

Ola, sur votre route direction las Vegas, Un incontournable, Nelson gosht town notre village fantôme préféré avec Body, bonne route

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