Peggys Cove - Lunenbourg - Blue Rocks

Nous voici au 29 avril :

Nous quittons notre Airbnb, contents de ce bref séjour et passons par un magasin pour compléter nos achats de la veille, un peu comme si nous n'avions pas assez dépensé en faisant le plein de courses auparavant.

Le soleil est au rendez-vous alors que nous quittons Halifax en direction du sud de la Nouvelle Ecosse. Mais plus nous nous rapprochons de la mer, plus le ciel devient gris, une brume de mer couvre le paysage composé essentiellement de forêts de résineux qui entourent des lacs.

Certains paysages nous rappellent des décors de Norvège, la route traverse des forêts, de part et d'autrdes maisons isolées situées au milieu de nulle part ou en bordure de lac.

Très vite nous arrivons sur un des lieux incontournables à faire en Nouvelle-Ecosse lors d’un séjour dans cette province.

Ce site très touristique de Peggys Cove va nous faire voyager quelques décennies en arrière sans compter la beauté du site avec ses rochers polis, ses constructions sur pilotis et surtout son phare qui se dresse au bord de l’océan.

L’histoire raconte qu’une certaine Peggy aurait été l’unique survivante d’un naufrage. Cette Peggy se serait mariée avec un habitant des environs et son nom aurait été donné au village.

Aujourd’hui la localité est aujourd’hui célèbre pour ses maisons de pêcheurs parfaitement conservées ainsi que pour son phare construit en 1915.

Ce phare est l’un des plus photographiés du Canada et se retrouve dans de nombreuses brochures touristiques.

Le village composé d’une vingtaine d’habitations se parcourt rapidement à pieds. En chemin, on rencontre des maisons de pêcheurs de homards.

La balade se poursuit jusqu’à un sentier aménagé permettant l’accès au point final : le phare de Peggys Cove. Ce phare repose sur des roches polies résultant de la présence d’un glacier datant de 10000 ans.

La balade se fait facilement et le froid qui règne dehors nous fera vite retourner dans Kokopelli-2 où nous abandonnons gants et anoraks pour savourer un bon déjeuner bien chaud.

Nous quittons Peggys Cove pour poursuivre la route vers Lunenbourg, inscrite au patrimoine de l’UNESCO.

La ville de Lunenbourg a été fondée par les Britanniques en 1753 et principalement peuplée de colons protestants venus d’Allemagne. Sa situation géographique a fait que le ville est devenue un centre important de pêche à la morue et construction navale.

Lunenbourg est célèbre pour avoir construit le Bluenose, un voilier emblématique qui apparaît sur la pièce de 10 cents canadienne.

C'est un symbole de fierté nationale.

Riche pour son architecture britannique exceptionnellement bien préservée, le vieux Lunenburg a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1995 et attire de nombreux touristes en été. Nous garons Kokopelli-2, munis d’anorak, gants et bonnets sans oublier l’appareil photo, nous partons à la découverte du vieux quartier de la cité.

Ce quartier établi sur un plan quadrillé original est encore intact. Il possède des maisons colorées en bois, typiques du XVIIIe siècle.

Le front de mer donne de superbes vue sur des bateaux traditionnels avec une ambiance maritime entre boutiques et restaurants. En chemin, on rencontre une église catholique mais aussi une des plus anciennes églises protestantes du Canada, magnifiquement restaurée après un incendie : l’église anglicane Saint John.

Il commence à se faire tard et nous trouvons un bivouac proche du centre de Lunenbourg.

30 avril :

Avant de poursuivre vers le sud de la Nouvelle Ecosse, sur le conseil d’un local, nous nous rendons à Blue Rocks.

Blue rocks est un petit village côtier près de Lunenbourg rendu célèbre pour ses affleurements rocheux bleutés uniques qui donnent leur nom au village.

En bordure de  route, nous abandonnons Kokopelli-2 et décidons de poursuivre à pieds. L’endroit est parfait pour une promenade avec vue sur l’océan et les maisons de pêcheurs colorées.

Après un service d’intendance effectué en route, nous poursuivons notre périple en direction d’un parc naturel,  le parc de Kejimkujik où nous allons retrouver Gilles et Sylvie, nos amis d'Epinal.

Ensemble nous partons faire une petite reconnaissance des environs mais il commence à se faire tard et revenons sur nos pas. Nous programmons une journée randonnée pour le lendemain avec la chance – ou la malchance – de croiser un ours dans le parc.

De retour au parking, nous profitons de cette fin de journée ensoleillée mais venteuse pour se réunir autour d’un petit et sympathique appéritif de retrouvaille. L’air commence à devenir frais et chacun regagne son ‘appartement mobile’.